Mohammed Semeunacte est un être généreux, qui connaît un beau succès avec ses livres auto-édités, orientés autour du succès et de la motivation. Il m'a donné une interview et quelque chose qui ressemble à un début d'amitié s'est esquissé.
L'interview est disponible sur ce lien : Interview #Auteur #Kindle 3 : Daniel Ichbiah
En voici quelques extraits :
Je reçois aujourd’hui un homme que je n’ai malheureusement pas
interviewé avant la sortie de Comment Vendre Son Livre Sans Faire Le
Tapin et pourtant, ma femme adoré son nouveau livre Michael Jackson – Black Or White
(sans parler de l’énorme succès Les 4 Vies de Steve Jobs). J’essaie
donc de me faire pardonner ici :-). Un grand merci à toi Daniel.

Bonjour Daniel, pouvez-vous nous parler un peu de vous ? Comment en êtes-vous venu à l’écriture ?
Bonjour Mohamed. Étrangement depuis mon plus jeune âge, j’ai
toujours désiré être écrivain. Je me faisais mon argent de poche en
écrivant des petits livres que je vendais aux amis de mes parents :-).
Lorsqu’il a fallu choisir un métier, mes parents ont souhaité que je
fasse des études (et je les comprends !) et j’ai donc fait de
l’informatique. Pourtant, très vite, le ‘virus’ de l’écriture a frappé.
Presque naturellement, je me suis retrouvé dans le journalisme
informatique et jeu vidéo. De là, écrire des livres est venu
naturellement, pratiquement la même année d’ailleurs, 1986. Mon premier
livre est sorti cette année là, ‘Ne quittez pas, je vous passe mon
répondeur’, un livre d’humour co-écrit avec Camille Saféris vraiment
hilarant – encore aujourd’hui, quand je le relis, il me fait marrer.
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à la plateforme
d’autopublication Kindle ? Pensez-vous qu’il faille être présent sur
d’autres plateformes d’ailleurs ?
J’ai
des tas de livres qui ont été publiés, qui ont eu pas mal de succès et
qui dormaient. Aucun éditeur ne voulait les ressortir. Dans le tas, il y
avait tout de même ‘Bill Gates & la saga de Microsoft’ qui a été un
best-seller mahousse. Environ 200 000 exemplaires vendus au niveau
mondial. L’éditeur Pocket, l’a gardé à son catalogue de 1995 à 2007 ce
qui est déjà énorme pour un livre papier. Et puis après, et bien on ne
le trouve plus… Je ne jette pas la pierre aux éditeurs classiques :
quand ils conservent un livre à leur catalogue, ils doivent le garder en
stock et au bout d’un moment, j’ai l’impression que cela leur coûte
cher alors que le livre ne leur rapporte presque plus rien. Peu
d’éditeurs seraient intéressé à diffuser un livre qui a déjà eu une
carrière. J’ai aussi eu certains livres qui à mon sens n’ont pas eu leur
chance comme ‘Rock Vibrations’,
une histoire des grands tubes du rock (Hotel California, Satisfation,
Smell like teen spirits…), sorti fin 2003. L’éditeur a fait faillite
quelques mois après la sortie du livre. J’avais comme cela une bonne
vingtaine de livres qui n’étaient plus édités et la plate-forme Kindle
est apparu comme une aubaine. Ainsi, ‘Rock Vibrations’ a été un succès
immédiat. J’en ai vendu 500 en une année, et il continue de se vendre
super bien. Donc, c’est super pour un auteur de pouvoir ainsi redonner
vie à ses œuvres. Et pour répondre à l’autre question, oui, je suis
partisan de vendre partout, pas seulement sur Amazon. On peut faire des
ventes assez conséquentes sur l’iPad et aussi dans une certaine mesure
sur le Kobo. Il n’y a que Google Play où pour l’instant ce n’est pas
énorme…