Olivier Cimelière gère l'agence de e-reputation Heuristik, mais aussi un blog pour le moins étonnant, Le Blog du Communicant, dont la qualité m'a surpris la première fois que je l'ai lu. Il se trouve que l'intéressé est un ancien journaliste et cela se sent dans la rigueur de ses enquêtes - certains de ses billets sont régulièrement reprise sur des sites de magazines, comme récemment l'Obs.
Cimelière a lu le livre Les nouvelles superpuissances et le contenu l'a interpelé pour de nombreuses raisons. Comme moi, il gravite dans l'univers du numérique depuis fort longtemps et il est parvenu aux mêmes constatations par rapport aux géants du Web. De plus, il a été employé durant près d'une année par Google France (aux relations presse) - et n'y est pas resté, entre autres, pour certains des faits qu'il a retrouvés dans le livre.
L'interview qu'il a faite n'en a en plus que de piment :
Danic 303 est un morceau composé à partir d'une machine mythique de Roland, la TB 303.
Apparue vers 1983, cette machine permet de créer des rythmiques de drum et de basse, et de produire des effets électroniques pour le moins étonnants. Elle a été à elle seule responsable de la naissance de la vague electro et techno à partir de la fin des années 80.
Cette machine est aujourd'hui disponible en émulation logiciel. C'est à partir d'un de ces logiciels, Rebirth qu'a été créé ce morceau. Pour information, son éditeur, Propellerhead le distribue désormais gratuitement.
L'animation est une création de Beeple, alias Mike Winkelman, un graphiste hyper doué et généreux.
Fabrice Collaro m'a interviewé sur les 30 ans du Mac d'Apple. L'interview (très courte) a été diffusée ce vendredi soir au 20 heures. La séquence sur Apple déparre à 24:01 environ
Le numéro de février de Comment ça marche est arrivé dans les kiosques de France et de Navarre. Au menu :
. les mystères de la génétique.
. comment le champ magnétique de la Terre nous protège des vents solaires
. la saga de l'Alpine de Renault
. l'affaire Dreyfus
et bien d'autres gâteries.
L'interview du mois, c'est un certain Bertrand Amar,animateur télé et grand fan de jeu vidéo devant l'infini, et dont je parle dans cette page : Daniel Ichbiah - contacts et liens. Bertrand nous donne son avis sur l'univers du jeu vidéo et n'y va pas avec le dos de la cuiller. Pour consulter l'interview c'est ici : Téléchargement Interview Amar
Fait amusant. Dans l'éditorial de ce numéro, je me permets, dans une certaine mesure de prendre la défense d'Amazon, qui durant la période des fêtes embauche des centaines d'intérimaires pour livrer les cadeaux à temps. C'était une défense toute relative, et dans ces termes :
À quoi pouvaient bien s’attendre les journalistes qui ont voulu voir ‘de l’intérieur’ comment cela se passe ? À une activité farniente ? À un rythme de travail tranquille ? Si tel est le cas, désolé pour eux d’avoir eu à découvrir ce que peut être le quotidien de ceux qui travaillent à la dure pour améliorer leurs fin de mois. Sur cette période de l’année, le géant américain opère selon un mot d’ordre : livrer les cadeaux attendus à temps, coûte que coûte. De quel droit pourrait-on lui reprocher cela ?
J’ai connu un Noël où le cadeau que j’avais commandé sur un site (pas celui d’Amazon) n’est pas arrivé à temps. Que dire ? Lorsque cela arrive, le sentiment est très agaçant. Il serait propre à faire éviter les achats en ligne aux alentours des fêtes. Alors, que Amazon France se mette en quatre pour livrer à temps, qui pourrait décemment le leur reprocher ?
Plus loin dans le même édito, je modère ces propos :
Le n°1 de la librairie en ligne n’est certes pas exempt de défaut. On peut déplorer qu’Amazon, tout comme d’autres sociétés du Web, fasse en sorte d’échapper à l’impôt en France. Dans des pays comme la Grande Bretagne, Amazon impose des conditions de remise particulièrement contraignantes aux éditeurs qui hélas, n’ont pas d’autre choix que d’accepter – en France, la concurrence de la Fnac permet d’éviter qu’une même situation se produise. On pourrait aussi trouver étrange qu’aux alentours de l’année 2000, Jeff Bezos, son fondateur, investissait des millions de dollars en rachats de start-ups qui ont rapidement mordu la poussière alors que ses employés étaient soumis à des mesures de stricte économie
En tout cas, cela n'a pas raté. Le n° est à peine sorti que j'ai reçu un courrier des lecteurs cinglant de la part d'une dénommée Céline qui dit notamment ceci :
Pourtant, je suis très déçue de lire l'édito du numéro 44 intitulé "qualité de service" dans lequel vous "sermonnez" les journalistes qui ont dénoncé les conditions de travail des employés de la société Amazon. One ne reproche pas à l'entreprise de vouloir tenir ses engagements auprès de ses consommateurs (c'est tout à son honneur). On pointe du doigts les conditions de travail "archaïques" (voir article du Monde du 16/12/2013) et "dignes du XIXème siècle" (conditions de travail des intérimaires, cadences imposées, fouilles au corps, contrôles de productivité ...). Je trouve tout à fait désolant de justifier par la volonté de "livrer les cadeaux attendus à temps, coûte que coûte" : vu les profits engrangés par ce géant, il n'est pas admissible que des employés travaillent dans des conditions de travail insupportables. C'est là le résultat d'une volonté bien connue de faire le maximum de bénéfices avec un minimum de dépenses salariales.
En avant-première, voici un embryon de la réponse qui lui est apportée dans le n° à paraître dans un mois (dans l'édition datée mars).
Nous sommes d’accord : Amazon gagnerait fortement à mieux payer ces travailleurs intérimaires embauchés au moment des fêtes de Noël et à leur assurer de meilleures conditions de travail, comme le font des entreprises comme Google qui au moins sur ce point, est une sorte de paradis. C’est clairement un point faible d’Amazon et il n’est hélas pas le seul. On pourrait évoquer les menaces aux éditeurs américains et anglais qui refusent de pratiquer les marges qu’Amazon leur impose. Une attitude agressive envers de petites start up perçues comme menaçantes assorties de tentatives réelles de les casser.
En revanche, lorsqu’il faut livrer des milliers de cadeaux dans une période de pointe comme les fêtes de Noël, il est clair que les cadences risquent d’être infernales, comment s’attendre à quoi que ce soit d’autre ? L’entreprise fait en sorte de livrer ses clients à temps et en tant que consommateur, nous ne pouvons que nous en réjouir. Les déceptions liées à des sites Web manquant à leurs engagements ont hélas été fort nombreuses.
En fait, au chapitre des doléances, j'ajouterais bien ceci, d'autant qu'il s'agit d'une pratique dont Microsoft était friand dans les années 90 :
Amazon a fait en sorte de réduire à néant plus d’un concurrent en bradant les prix sur un domaine particulier, à un niveau que ce petit concurrent ne pouvait supporter. Cela s’est passé par exemple avec la société Diapers.com qui s’était fait une réputation dans les accessoires pour jeunes maman. Amazon a cassé les prix sur leur domaine jusqu’à ce Diapers.com hisse le drapeau blanc et accepte de se faire racheter à bas prix.
En tout cas, il apparaît que ce sujet soulève une certaine controverse. Entre nous, je trouve bien qu'Amazon emploie des centaines de gens en France et que ce géant compte ouvrir d'autres centres de distribution. Améliorer les conditions de travail : oui ! En revanche, il serait dommage que certaines campagnes découragent Amazon d'ouvrir ses centres chez nous, nous y perdrions des emplois. Le Luxembourg, la Suisse, la Belgique ne sont pas bien loin. Faisons la part des choses...
Ce jeudi, j'ai rameuté la communauté Facebook, Twitter, Google+ et tutti quanti en vue de pouvoir atteindre les 200 000 vues pour la vidéo de la chanson 'Dix fois par jour'.
Les internautes ont joué le jeu et dès le jeudi, tard dans la soirée, les 200 000 ont été dépassés.
A l’heure où tout le monde passe son temps à écouter et surveiller l’autre via de multiples réseaux, sociaux ou non, le livre du journaliste-écrivain Daniel Ichbiah tombe à point nommé. Et le voilà à dénoncer notre dépendance à ces « nouvelles superpuissances » que sont désormais devenus les géants américains de l’internet… Les incontournables Google, Wikipedia, Microsoft, Yahoo, Facebook, Apple et autres Twitter.
« Nous avons donné un pouvoir démesuré à une dizaine de sociétés américaines… Un pouvoir qu’elles utilisent parfois à notre détriment, en terme de liberté d’expression, de données personnelles… ça se retrouve au niveau de la vie privée, des impôts, des droits de propriété… Enormément de valeurs que nous avions acquises au fil des siècles dans nos sociétés européennes sont bafouées par ces géants. Qu’il s’agisse de l’individu, des autorités françaises ou européennes, plus personne n’a droit de regard, en termes de sécurité, de protection et de finances sur ce que font ces sociétés. Elles ont désormais plus de pouvoir que les gouvernements ! », s’insurge-t-il. Et d’illustrer son propos par un : « Imaginez que quelqu’un ait accès à la lecture de votre courrier envoyé par La Poste »…
Patrick Helio m'a interviewé sur le livre Les Nouvelles Superpuissances dans la nouvelle édition du JDLI, Journal des Loisirs Interactifs. Pour lire l'interview, cliquer sur l'image :
Le roman XYZ a été écrit en collaboration avec Yves Uzureau. Il s'agit d'une histoire foldingue.
LUI, c’est une sorte de dieu doté de pouvoirs quasi illimités. Avec une nuance : il a le point de vue d’un gamin de 6 ans : têtu, capricieux, totalement déconnecté des réalités humaines. Et comme IL estime avoir été bafoué, IL s’est réfugié dans une planète à l’abri de tout contact humain dans laquelle IL a organisé un paradis où IL supervise tout. Et a fait en sorte qu’aucun vaisseau ne puisse s’en approcher.
Par une maîtrise inouïe du pilotage, XYZ a réussi à se poser sur la planète de LUI. Il doit le retrouver au plus vite pour combattre un fléau à très grande échelle : la gomme à univers, qui efface les planètes une par une.
Seulement voilà : comment LE retrouver dès lorsqu’IL peut se métamorphoser en n’importe quel objet ? Se pourrait-il que XYZ soit assis en ce moment même sur une chaise longue qui n’est autre que LUI ?..
Ce roman fantastique désopilant est originellement paru en 1993 aux éditions Fleuve Noir Anticipation. Au début de l'année 2013, j'ai procédé à une mise à jour importante, en reprenant le livre de A à Z. C'est cette nouvelle édition qui est aujourd'hui disponible sur Amazon.
En ce début janvier, deux nouveaux numéros de Comment ça marche viennent s'offrir au public.
Le premier est un hors série Tout le savoir. Depuis que nous avons lancé cette collection d'encyclopédies, elle ne cesse de nous surprendre. L'accueil des lecteurs est hyper enthousiaste et les ventes ont été très bonnes, pour les deux premiers n°s (Espace et Corps Humain).
Ce n° consacré aux Animaux est hyper intéressant à consulter.
Voici un extrait de l'édito...
Nos cousins de la nature sont fascinants
115 kilomètres à l’heure… Telle est la vitesse de pointe du guépard, le plus rapide des quadrupèdes. Et il ne lui faut que 3 secondes pour passer de 0 à 95 km / h. En d’autres termes, il pourrait se mesurer, au démarrage à une Bugatti Veyron EB 16.4, l’une des hypercars les plus rapides du monde. Certes, il serait rapidement distancé par celle-ci et ne pourrait pas tenir la distance : le guépard s’épuise au bout de quelques secondes. Et il est loin d’être le plus véloce dans la nature elle-même car le faucon pèlerin, pour sa part, peut atteindre les 320 km / heure lorsqu’il plonge sur l’une de ses infortunées proies.
Si l’on s’attarde du côté de la taille, la baleine bleue n’a pas de concurrent sur le podium – sa taille surpasse celle des dinosaures de jadis. Son poids avoisine les 180 tonnes et sa langue, à elle seule, pèse 2,7 tonnes. En dépit d’un tel poids, elle parvient à nager à la vitesse de 50 km/h.
Au niveau de la force, le scarabée cornu Onthophagus taurus demeure invaincu, étant capable de tirer 1 141 fois son propre poids. Faites le calcul : c’est comme si un humain de 70 kg pouvait tirer un objet de 80 tonnes !
Le prédateur ultime des océans est le grand requin blanc dont l’odorat est si fin qu’il sait détecter une goutte de sang dans 4,6 millions de litres d’eau.
Pour ce qui est de l’intelligence, le chimpanzé trône en tête, même si le dauphin le ‘talonne’ de peu. Le chimpanzé sait résoudre divers problèmes en faisant appel une forme de logique, il peut utiliser des armes pour se défendre (pierres, bâtons, etc.) et aussi faire usage de plantes pour se soigner. Le dauphin possède également une aptitude à la résolution de problèmes.
Tel est le monde des animaux, fascinant, déroutant, amenant mille questions sur les solutions que nos cousins du monde la nature ont pu développer pour survivre, assurer la prolongation de leur espèce, se nourrir, échapper aux prédateurs. Une vie qui la plupart du temps, n’est pas de tout repos.
Ce Hors Série répond à mille questions que vous avez pu vous poser. Quelle est la différence entre un alligator et un crocodile ? Comment les chats parviennent-ils à percevoir leur environnement dans la nuit noire ? Comment les grenouilles font-elles pour pratiquer de tels bonds ? Comment les chiens font-ils pour percevoir des sons avec une telle précision ? Pourquoi les éléphants ont-ils de si grandes oreilles ? Pourquoi les saumons s’acharnent-ils à cette terrible épreuve consistant à remoter les rivières ?...