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Le Figaro m'a interviewé sur le nouvel album de Madonna

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Le Figaro du samedi 14 mars consacre plus d'une demi page au nouvel album de Madonna. Le journaliste Olivier Nuc m'interviewé pour l'occasion. Quelques extraits :

Âgée de 56 ans, cette mère de famille continue de se comporter comme une adolescente délurée. Le sexe est toujours la ficelle qu'elle emploie pour choquer. On l'a vue en guêpière et bas résille sur le red carpet des Grammy Awards le mois dernier, puis en train de mimer une masturbation au Grand Journal de Canal +.

«Elle commet une erreur monumentale en faisant tout le temps de la provocation. Elle n'a pas besoin de ça, elle est une grande artiste», explique Daniel Ichbiah, auteur de l'ouvrage Les Chansons de Madonna. Elle pourrait faire une carrière à la Barbra Streisand plutôt que de chercher à concurrencer Lady Gaga. Une partie du public est gênée de la voir prendre certaines poses et rester accroché à l'idée qu'elle peut être éternellement jeune.»

L'article intégral se trouve ici :

http://www.lefigaro.fr/musique/2015/03/13/03006-20150313ARTFIG00348--rebel-heart-pas-si-depassee-madonna.php

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Atlantico m'a interviewé sur l'Apple Watch

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Suite à l'annonce de l'Apple Watch hier soir, Atlantico m'a fait intervenir à chaud :

3 experts ont été interrogés. Voici quelques extraits :

Atlantico : Samsung et de nombreux autres concurrents se sont déjà lancés sur le marché de la montre connectée, sans réel succès. Peut-on s'attendre à ce que l'Apple Watch crée une révolution à l'image de l'iPhone ? N'est-ce qu'un gadget ou Apple est-il une nouvelle fois en train de créer de nouveaux usages ?

Daniel Ichbiah : On ne le ressent pas encore en France car cela n'est encore présente qu'aux Etats-Unis mais il y a un élément énorme dans l'équation : Apple Pay, qui a été lancé à l'automne dernier et a eu un succès immédiat là bas. C'est-à-dire le paiement sans contact par iPhone. Avant l'iPhone, sur les smartphones Android, dès que le montant de l'achat dépassait 20 euros, il fallait sortir son smartphone de sa poche, le débloquer par un code ou une empreinte digitale et taper un code sur le terminal du commerçant pour payer. Avec Apple Pay sur un iPhone c'est devenu immédiat : il suffit de brandir son iPhone devant le terminal de paiement. Avec l'Apple Watch, c'est plus rapide encore : le paiement se fera par un mouvement de la main. Toute la philosophie de l'Apple Watch est là, c'est comme si on avait un iPhone au poignet.

On accélère le temps : la technologie est à disposition immédiatement. On n'a pas toujours le téléphone sous la main. Parce que ce n'est pas toujours  pratique de faire sans cesse ce mouvement de le sortir de sa poche. Une montre c'est très pratique pour les professionnels, comme les journalistes, qui ont besoin de la technologie pour réagir très vite.

 

L'article intégral est disponible ici :

http://www.atlantico.fr/decryptage/apple-watch-part-gadget-part-revolutionnaire-qui-va-changer-nos-vies-laurence-allard-daniel-ichbiah-jean-francois-thebaut-2033776.html

 


Une interview dans le FIGARO sur les robots, à propos du film Chappie

Figaro interview

Le Figaro m'a interviewé sur le thème de la révolte des robots, si souvent mis en scène dans le cinéma....

Quelques extraits :

Daniel Ichbiah, auteur de Robots. Genèse d'un peuple artificiel revient sur la passion du cinéma pour les robots, et sur ceux qui se sont rebellés.

LE FIGARO. - Pourquoi les robots au cinéma fascinent-ils autant le public?

DANIEL ICHBIAH. - Tout ce qui a forme humaine, mais n'est pas humain tout en le simulant nous fascine. Car cela nous renvoie au mythe du Créateur, celui qui donne naissance à la vie. Dans le cas du robot, ce qui est frappant, c'est qu'il s'agit d'une machine, mais que nous sommes enclin à lui accorder une existence réelle, du fait de sa forme humaine. Je m'en suis moi-même rendu compte lorsque j'étais face à des androïdes dans des laboratoires ou à l'occasion d'expositions. La tendance immédiate, c'est de leur parler comme on parlerait à un enfant ou à une connaissance. Le fait qu'ils réagissent ou non à nos paroles augmente notre fascination. Ce ne sont pourtant que des machines. Il est étonnant de voir le caractère «infantile» de certains scénarios dès lors qu'on prend un peu de recul. Par exemple les scénarios de type L'homme bicentenaire d'Isaac Asimov, mettant en scène un robot qui veut devenir un homme sont peut-être touchants, mais ils contribuent à induire dans le grand public de fausses notions.

Pourquoi certains réalisateurs ont-ils traité ce mythe de l'«esclave affranchi»?

Il est inscrit dans la genèse même du mot robot qui veut dire esclave ou «serf» en tchèque et on le retrouve dans la toute première pièce où apparaît un robot (R.U.R. en 1919). Karel Capek, auteur de la pièce, fait passer le message qu'au fond, bien des industriels rêveraient d'un prolétariat corvéable à merci et qui ne viendrait même pas se plaindre puisque ce sont des machines. Pourtant, la libération des esclaves est un thème ultra fort et déjà dans R.U.R. les robots s'affranchissent de l'Homme.

Pourquoi les robots «rebelles» comme le Chappie de Neill Blomkamp, sont-ils plus représentés au cinéma que leurs compatriotes obéissants comme C-3PO?

Pour qu'il y ait une fiction, il faut bien une controverse. Or, le mythe le plus ancien qui soit lié à la machine, et ce bien avant le robot, c'est que cette machine en viendrait tôt ou tard, on ignore comment, à acquérir une conscience d'elle-même - une thèse contestée par plusieurs grands roboticiens comme absurde en soi - et cette machine en vient alors à déduire qu'il n'existe pas de meilleure solution pour elle-même ou pour la planète que de combattre l'Homme voire à vouloir s'en débarrasser! Le fait que, pour la première fois, une machine est dotée d'une apparence humaine, autorise des milliers de fantasmes scénaristiques mais ils tournent tous autour de cette hypothèse qui franchement ne tient pas debout: le robot acquiert une conscience de lui-même.

L'interview complète se trouve ici :

http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/03/12/03002-20150312ARTFIG00243--chappie-les-robots-rebelles-du-cinema.php