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Nouveau livre : Le guide des meilleurs jeux vidéo pour mobile

Jeux-video-pour-mobile

Voici mon nouveau livre : le Guide des Meilleurs Jeux Vidéo pour Mobile. Co-écrit tant bien que mal avec David Cohen entre deux fous rires. (David Cohen gère le site joypad.fr/)

Il sera en librairie le 29 juin mais on le trouve déjà en pré-commande sur Amazon, la Fnac ou ailleurs.

Le duo infernal

Daniel-2016     David-cohen


Voici quelques extraits :

Extrait de l'introduction

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C’est l’iPhone qui a tout changé et dans la foulée, les smartphones sous Google Android. Comment pourrait-on lutter contre un appareil que l’on emporte naturellement avec soi, presque sans y penser ? Cela, Steve Jobs l’avait pressenti dès 2004, lorsqu’il a lancé le développement d’un téléphone Apple.

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C’est à partir de 2008 que les premières apps officielles ont vu le jour, à l’instar de Tap Tap, puis un an plus tard, de Angry Birds, le premier blockbuster du genre. Au départ, c’était bien, mais tout de même pas de nature à concurrencer des titres que l’on avait pu essayer sur les consoles dignes de ce nom.

Patience. La donne était appelée à changer.

Progressivement, un catalogue immense a vu le jour. Avec des œuvres qui n’ont rien à envier à leurs homologues sur console comme Oceanhorn, une sorte de Zelda doté de décors resplendissants. Des jeux de plate-forme comme Badland sont venus côtoyer des courses automobiles de haut niveau comme Real Racing 3 et toutes sortes de titres multijoueurs.

De nos jours, tous les genres commencent à avoir des représentants de taille et mieux encore, on a parfois l’impression qu’il ne se passe pas un jour sans qu’un nouveau titre apparaisse.


Temp5Dès l’été 2016, Pokémon Go est devenu le phénomène du jour et Nintendo a pu alors tirer de capacités spécifiques aux téléphones mobiles comme le GPS et l’accès à des services comme Google Maps. Super Mario Run a suivi, porté là encore par Nintendo et le succès obtenu ne peut qu’encourager des éditeurs de haut niveau de rejoindre la fête.

Avec les apps sur iPhone et Android mais aussi Windows Phone, la donne a donc changé, d’autant que lesdites apps sont également accessibles sur iPad et autres tablettes. Nous avons, sur des appareils aisément transportés –quoi de plus universel qu’un téléphone mobile ? – un nombre vertigineux de jeux couvrant toutes les catégories. Certes, les éditeurs ont dû adapter le gameplay tant bien que mal, mais le résultat est là : que l’on touche l’écran ou que l’on secoue l’iPhone, le plaisir de jeu est généralement aussi fort qu’avec une manette.

(...)

Candy Crush Saga

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Ce pourrait être un puzzle comme un autre, dans lequel, pour l’essentiel on fait en sorte de placer trois objets de même apparence côte à côte sur une grille capable d’en accueillir 100. Seulement voilà, dans Candy Crush Saga, les dits éléments sont des bonbons. Du sucre, du glucose, de la gélatine… Tout ce qui a pu être déconseillé par la maîtresse, par les dentistes, par les tantes et grands-mères s’étale sous nos yeux, nous invitant à combiner et re-combiner ces sucreries sans aucune censure, le tout sur une bande musicale digne de celles qui accompagnaient jadis nos virées en manège. Ajoutons que cette fiesta se déroule dans un décor dont les couleurs nous rappellent le temps où nous étions en culottes courtes et savourions de grandes sucettes multicolores. Alors, comment résister ?

Ce clin d’œil à l’enfance serait-il le secret de la popularité de Candy Crush Saga ? C’est bien possible. Il se trouve aussi que le jeu est d’un abord immédiat, qu’il est à même de séduire n’importe quel public. Le principe est aussi simple qu’addictif : écraser des bonbons colorés (candy signifie bonbon) en associant au moins 3 bonbons sur la grille, ce qui a pour effet d’éliminer ce trio et parfois de déclencher d’autres disparitions en chaînes des friandises luisantes – ravissement garanti ! Si jamais, on vient à manquer de perspicacité, une aide vient à la rescousse pour faire clignoter les meilleurs candidats à l’élimination. Certaines combinaisons, notamment celles impliquant des bonbons ornés de rayures peuvent engendrer des disparitions en cascade et on ne s’en lasse point.

Que dire : tel est le propre des grands jeux – ils procurent un plaisir toujours renouvelé. On a juste envie d’y retourner encore et encore, et une part de cette fascination ne s’explique point. Notons au passage que, plus on pratique Candy Crush Saga et plus on vient à affiner ses stratégies de pulvérisation des bonbons, comme on le ferait aux échecs.

Candy Crush Saga est un jeu vidéo qui a d’abord connu le succès en tant qu’application accessible depuis Facebook. Sa popularité sur cette plateforme a été telle qu’il en est venu en 2013 à dépasser le leader du genre, Farmville. Depuis 2014, l’application est disponible sur iOS et Android et on ne s’étonne point que certains ratent la station où ils étaient censés descendre…

Roller Coaster Tycoon 4

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Si vous avez un examen à passer, une thèse à préparer, un entraînement physique demandant une attention soutenue de plusieurs semaines, ne lisez pas ce qui va suivre...

Vous êtes encore là ? Tant pis. Sachez que nous allons vous donner une envie irrésistible d’essayer Roller Coaster Tycoon. Et qu’à partir de là, nous ne répondons plus de rien.

L’objectif consiste à installer dans votre parc à thèmes, des montagnes russes suffisamment grisantes pour que le public afflue en masse, que des queues interminables se forment dans les allées, que les gens viennent et reviennent, emmenant la tante, la grand-mère, la petite sœur...

Autant le dire, Roller Coaster Tycoon suscite une accoutumance qui se prolonge sur plusieurs jours ou semaines... Le matin, vous vous réveillez en pensant à vos montagnes russes, avec la perspective de créer des installations toujours plus complexes, tordues et sophistiquées.

C’est une société de gestion secrète située dans les îles britanniques qui vous mandate. Il vous faut gérer le parc, construire des attractions mirifiques, avec des loopings, des montées douces suivies de plongeon à décoller les dentiers et faire s’envoler les perruques, des passages faussement tranquilles au cours desquels le suspense ne cesse de grandir, des descentes surprises, totalement imprévues parce qu’une série d’arbres en cachait la vue... N’hésitez pas. Dans Roller Coaster Tycoon, plus vous leur en donnez en termes de frissons et plus ils accrochent. Soit dit en passant, à en croire John Wardley, le consultant en conception d’attractions qui est intervenu sur le jeu, la chose serait également vraie dans la réalité !

Votre tâche ne se limite pas à édifier d’infernaux parcours métalliques et à mesurer le volume des cris et taux d’évanouissement des cousines. Vous devez également assurer des tâches de comptabilité, paysagistes, promoteur, animateur...

Au bout du compte, Roller Coaster Tycoon distille une addiction tenace, aidé en cela par un bon didacticiel. Une fois lancé, il paraît difficile de ne pas se jeter corps et âmes dans la conception et la gestion de parcs à thèmes. Il est fascinant de voir ses créations s’animer, les populations vaquer à leurs occupations et circuler à leurs guises. La création d’une montagne russe suivie du test de celle-ci est en soi une expérience formidable.

Bonbons, glaces, barbe à papa, pizzas... Pensez à vendre du bonheur à tous ces passants qui se pressent à vos portes. N’oubliez pas que vous êtes là pour faire du chiffre et que ces attractions foraines (manèges, descentes sur l’eau et autres montagnes russes) ne sont qu’un prétexte pour renflouer les caisses de vos mystérieux employeurs.

Préparez-vous à vivre, temporairement, dans la peau d’un gestionnaire de parc d’attraction, à observer vos créations vues d’avion et ce public qui ne cesse d’en redemander en dépit des retournements, collisions fracassantes évitées au dernier moment et autres sujets de frissons.

Monument Valley

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Sheeeraazzzaaadee... Oui nous sommes dans une atmosphère digne des Mille et Une Nuits avec une qualité de réalisation hors pair, digne des grands jeux sur PC et consoles.

Les fans de casse-tête et autres jeux type puzzle trouveront leur bonheur dans ce titre indépendant qui a reçu en 2014 le titre du plus beau jeu par le magazine des branchés de la cyberculture, alias Wired. Et l'Apple Design Award la même année.

Monument Valley met en scène la princesse Ida, dans un décor composé d'édifices aux formes géométriques improbables – pour les connaisseurs, l’inspiration de ces formes est venue du maître MC Escher, célèbre pour ses dessins faisant intervenir des géométries improbables. Parmi les autres sources d’inspiration, le studio a également cité les dessins japonais à l’ancienne et l’art 3D minimaliste.

La surprise visuelle vient ce que ce jeu est présenté en perspective isométrique ce qui amène des puzzles aussi intrigants que visuellement stupéfiants. Ainsi donc, pour aider Ida à trouver son chemin vers la sortie de chacun des niveaux, votre intelligence 'géométrique' sera maintes fois sollicitée.

Côté jouabilité, nous sommes face à un jeu dont la prise en main est très accessible. A l'aide d’un doigt, vous intervenez sur les trajets que doit emprunter  Ida, en déplaçant à bon escient les formes  pour mieux  permettre à la princesse de quitter chaque pièce et atteindre ainsi le niveau suivant. 

Le jeu comporte dix chapitres, au cours desquels le studio USTWO, dans une ambiance sonore inspirée par les mélopées électroniques et envoûtantes de Brian Eno, nous transporte dans un monde parallèle. 

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Voici à quoi ressemblent les pages :

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Un seul mot d'ordre à ceux qui liront ce livre (et essayeront les jeux) : have FUN !!!!

 

 


Une interview sur Atlantico à propos du smartphone haut de gamme créé par Andy Rubin, le créateur d'Android

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Le site Atlantico.fr m'a demandé de rebondir sur Essential, le fameux téléphone proposé par Andy Rubin.

Voici un extrait de l'interview.

Atlantico : Andy Rubin, fondateur d'Android a dévoilé le 30 mai qu'il se lancait sur le très concurrentiel marché des smartphones avec un téléphone haut de gamme nommé sobrement "essential" qui a la particularité d'être modulable. Comment jugez-vous ce concept ?

Daniel Ichbiah : Clairement, il y a la place pour un constructeur qui tenterait d’utiliser le modèle Apple dans le monde Android. Je m’explique : ce qui a fait en partie le succès des produits comme l’iPod, l’iMac ou l’iPhone dans la première décennie, c’est qu’Apple vendait du ‘positionning social’. Les possesseurs de produits Apple étaient fiers d’exhiber leurs appareils. Ils avaient l’impression de faire partie d’une sorte d’élite. Et à l’époque, c’était assez vrai : les Mac étaient beaucoup plus élégants que les PC, les iPod brillaient par leur finesse face aux baladeurs MP3 habituels, l’iPhone était une véritable révolution… En 2007, ceux qui avaient un iPhone le payaient vraiment cher et pourtant, ses utilisateurs disaient qu’ils étaient prêt à débourser cette somme pour avoir un produit d’une telle qualité.

Cet aspect qui distinguait Apple a hélas disparu. Alors pourquoi ne pas le recréer dans le monde Android ? Si le téléphone d’Andy Rubin parvient à créer cette sensation chez ses utilisateurs, il pourrait accomplir une percée.

Pour autant avec un prix avoisinant les 700$ qui le classe définitivement dans la catégorie des smartphones haut de gamme, pensez-vous que le simple fait d'être modulable suffira à convaincre les acheteurs dans un secteur ultra concurrentiel ?

Il y a toute une frange d’utilisateurs qui est prête à payer ce prix, pour avoir la sensation d’utiliser le nec plus ultra. Ce n’est pas un marché dominant mais telle n’est pas la vocation du haut de gamme. En fait, ce qui est trompeur, c’est la domination qu’a eu Apple durant plusieurs années et qui était atypique. Apple n’a pas besoin d’être n°1. C’est avant toute une société qui a une rentabilité hors pair, du fait que ses usagers sont prêts à payer plus, pour avoir un produit haut de gamme. La rentabilité d’un appareil Apple est sans commune mesure avec celle d’un téléphone Android habituel ou d’un ordinateur de chez Dell. Le cas de Dell illustre bien la chose : c’est le n°1 en terme de produits écoulés, mais il est très loin de faire un bénéfice comparable à celui d’Apple ! Pour la firme à la Pomme, le modèle est davantage de vendre très cher un produit censé surpasser la concurrence, pas d’être n°1 en terme de volumes de vente. 

Pour lire l'interview en intégralité :

http://www.atlantico.fr/decryptage/petite-revolution-pere-android-devoile-nouveau-projet-smartphone-modulable-3066745.html

 


Le Figaro m'a interviewé sur la réédition de Sgt Pepper's des Beatles

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C'est en Une de la page Culture de figaro.fr ce jeudi 1er juin. Une interview menée par Claire Conryut du Figaro sur l'album mythique des Beatles, Sgt Peppers.

Quelques extraits ici :

C'était il y a cinquante ans. Déjà. Le 1er juin 1967, après quatre mois d'enregistrement, les Beatles reviennent avec un huitième disque, Sergent Pepper Lonely Hearts Club Band. «Cet album est vraiment le coup d'envoi du rock progressif. Jusque-là, le rock se résumait en une grille d'accords assez simples et primitifs. Les Beatles y ont introduit une nouvelle harmonie, des sonorités étrangères mais aussi du jazz, du classique et même de la musique indienne», explique au Figaro Daniel Ichbiah, auteur des Beatles de A à Z. «Ils ont fait du rock un genre musical respectable. Cet album est une œuvre à part entière, comme une symphonie de Beethoven.»

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«C'est un véritable album-concept. Tout était révolutionnaire, de la façon de concevoir la pochette du disque, aux chansons elles-mêmes», décrypte Daniel Ichbiah. «Avant, il n'y avait qu'un seul visage sur la pochette du disque, celui du chanteur, et uniquement le nom du titre». Sur celle de Sergent Pepper, on observe une explosion de couleurs pigmentant une multitude de personnages (Bob Dylan, Marylin Monroe, Edgar Allan Poe... et bien sûr, les Beatles). Une pochette créée par Peter Blake, pionnier du pop art anglais.

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«Cette œuvre s'inscrit dans un contexte particulier: le Flower Power, l'émergence des hippies, la révolution artistique à Londres, le «summer of love» de 1967...», poursuit le spécialiste. L'époque est à la volonté de créer une société différente dans une ambiance festive et à la tonalité psychédélique. Une ère du temps à laquelle Paul McCartney a été particulièrement sensible. En 1966, il a notamment assisté à un concert des Pink Floyd et des Soft Machine. C'est de lui que vient le nom rocobamlesque de l'album. Après un séjour aux Etats-Unis, il remarque que la mode des groupes hippies était aux noms à rallonge, rappelant des «personnages de bande dessinée», précise D. Ichbiah.

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L'une des nouveautés est aussi l'introduction de la philosophie au sein même des chansons. Within you, Without you, de George Harrison, qui a adopté l'hindouisme comme religion, est un titre qui a pour thématique l'égocentrisme de l'Homme. «C'est une vraie chanson philosophique qui a eu un énorme retentissement. Un tel sujet traité par le rock, c'était inédit», commente Daniel Ichbiah.

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Applaudi par les critiques et adoré par les fans, l'album se place au sommet des ventes pendant 27 semaines en Grande-Bretagne, avec plus de huit millions d'exemplaires écoulés. «L'année 67 était celle de Sergent Pepper. C'est le dernier album que les Beatles ont fait en tant que groupe», explique encore l'auteur des Beatles de A à Z. John Lennon et Paul McCartney, tous les deux désireux d'être l'auteur du tube choisi par le public, «se sont vraiment complétés. C'est un album qui appartient aux deux. Paul McCartney écrivait pour le grand public et John Lennon, lui, plutôt pour les intellos. C'était extrêmement fructueux et la preuve est que cet album a révolutionné la face du rock.»

Pour l'article en intégralité, c'est ici :

http://www.lefigaro.fr/musique/2017/06/01/03006-20170601ARTFIG00051-le-sergent-pepper-s-des-beatles-a-50-ans.php

Et pour découvrir ou redécouvrir mes deux livres sur les Beatles :

http://ichbiah.online.fr/pagebeatles.htm

Beatles ebook Beatles