Une superbe chronique de la bio de Zuckerberg dans GOUAIG
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Le Quotidien "Le Devoir" publie une longue chronique de ma biographie de Zuckerberg

Le devoir copie

Le Devoir, l'un de deux grands quotidiens canadien publie une vaste chronique du livre 'Mark Zuckerberg, la biographie'. Si j'en crois Hubert Mansion un ami canadien à la fois avocat dans le show-business et auteur, au Québec, "Le Devoir est de loin le quotidien le plus respecté, le plus prestigieux du Québec. Il est lu par les gens plus cultivés et grands lecteurs".

En voici quelques extraits :

La culture du silence dans la Silicon Valley est devenue « une règle inviolable », nous démontre Daniel Ichbiah. Ainsi, ses demandes d’entrevue avec Mark Zuckerberg ont toutes été refusées. Le biographe a donc dû se rabattre sur d’anciens employés de Facebook pour retracer l’histoire de cette bête tentaculaire, d’une puissance démesurée, voire épeurante, qui rejoint aujourd’hui quelque 2,3 milliards d’utilisateurs.

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Cet outil créé pour « rendre le monde plus ouvert et connecté » est-il ainsi devenu une bête « qui a échappé à son créateur » ? « Le tout gratuit sur Internet […] a un prix caché, écrit Daniel Ichbiah. Il induit un possible esclavage de la pensée, une dépendance librement consentie envers des amis qui, peut-être, ne nous veulent pas que du bien. »

 Et les plus récents scandales liés à l’élection présidentielle de 2016 semblent une nouvelle fois le démontrer. D’abord, le détournement d’une application de Facebook par la société Cambridge Analytica, puis la propagation sur Facebook de fake news émanant d’une usine à trolls de Saint-Pétersbourg, deux actions distinctes visant à favoriser l’élection de Donald Trump.

Après l’avoir niée, Mark Zuckerberg s’est excusé pour cette déroute. « Mais je ne vois pas comment il aurait pu prévoir ce qui s’est passé, souligne au Devoir Daniel Ichbiah. On est sur quelque chose de tellement nouveau, les réseaux sociaux, qui se sont développés tellement vite à l’échelle historique, qu’il découvre les problèmes au fur et à mesure. »

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« À la différence de Bill Gates ou Steve Jobs, il n’a pas de charisme personnel immédiat. Il est plutôt gauche, mais supérieurement intelligent », note Daniel Ichbiah. « Il sait qu’il va se retrouver dans les livres d’histoire et il voudrait qu’on le compare à de grands personnages qui ont laissé leur marque pour les bonnes choses qu’ils ont faites pour l’humanité », poursuit-il.

À plusieurs reprises, Daniel Ichbiah fait la démonstration que le plus jeune milliardaire américain n’est pas motivé par le pécule. Ainsi, en 2006, Mark Zuckerberg, dans la jeune vingtaine, décline une offre d’un milliard de dollars de Yahoo !, qui souhaite se porter acquéreur de Facebook.

En novembre 2015, au lendemain de la naissance de sa première fille, il annonce conjointement avec sa femme, la pédiatre Priscilla Chan, qu’ils verseront pour le restant de leurs jours 99 % de leur fortune en actions à des oeuvres humanitaires. « Il s’agit de la démarche philanthropique la plus ambitieuse jamais annoncée », écrit Daniel Ichbiah. En 2018, la fortune de Mark Zuckerberg était évaluée à 71 milliards.

Les ambitions du couple sont vertigineuses. Par l’entremise de la Chan Zuckerberg Initiative (CZI), Priscilla Chan et Mark Zuckerberg consacrent des sommes astronomiques pour tenter — rien de moins — « d’éradiquer toutes les maladies par une analyse de l’ADN », explique Daniel Ichbiah.

Alors de quoi sera fait l’avenir de cet homme aujourd’hui âgé de 34 ans, qui lançait à la blague aux débuts de Facebook qu’il voulait dominer le monde ? De programmation, de réalité virtuelle et de drones, détaille le journaliste. Mais peut-être aussi d’aspirations présidentielles. En 2016, Mark Zuckerberg a modifié la structure boursière de Facebook pour pouvoir se lancer en politique sans perdre le contrôle de son entreprise.

L'article intégral est accessible ici :

https://www.ledevoir.com/lire/543910/entrevue-le-voyeurisme-a-sens-unique-de-facebook

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