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Une interview d'Atlantico sur la nouvelle enquête liée à Facebook

Atlantico-facebook

Facebook est accusé d'avoir partagé les donnés de nombreux utilisateurs avec 150 partenaires. Où se situe exactement le problème. En réalité, c'est une notion qui est fort mal comprise. Atlantico m'a interviewé sur ce thème en tant qu'auteur de la biographie de Mark Zuckerberg.

Voici un extrait de l'interview :

Facebook peut-il échapper aux pressions judiciaires ? Comment ? 

Facebook est un service gratuit qui coûte extrêmement cher. Facebook comme Google vit grâce à la publicité, or ce ne sont pas les informations nominatives qui les intéressent mais plutôt les informations de type sociologique. A titre d'exemple, si je suis un annonceur et que je cherche à vendre des vêtement branchés, je vais vais vouloir toucher des jeunes vivant dans les beaux quartiers et avec un certain budget ; grâce à Facebook -entre autres- et ses données c'est ces individus que je vais cibler en priorité.
 
Facebook touchera 300 000 personnes et le site qui cherche à faire sa publicité en touchera 20 000. Facebook ne gagne de l’argent que de cette façon, c’est-à-dire en vendant du big data. Chacun peut être ciblé, mais chaque annonce ne s’attachera qu’à un pan de la population.
 
Sans cette solution, l’alternative pour Facebook serait de faire payer ses utilisateurs une dizaine d’euros par mois pour accéder au service. Une solution peu viable, car il est très incertain que les gens acceptent de payer. Cependant, si l’on parle beaucoup de Facebook pour ces problèmes de big data ils ne sont pas leurs seuls à utiliser ce mode de financement. Il en va de même pour Google ou Twitter.
 
Finalement, la question est assez simple : acceptons-nous ce mode de fonctionnement pour bénéficier d’un service gratuit ou est-ce nous refusons de voir nos donnés vendues ? Quoi qu’il en soit, Facebook ne porte pour l’instant pas atteinte à la vie privée au vue des informations qui sont échangées. 
 
Pour ce qui est de Cambridge Analytica le problème était autre. Il s’agissait d’une application qui était greffée à Facebook et qui sous prétexte d’offrir un test de personnalité a revendu les informations obtenues au parti républicain américain.
 
Facebook n’avait pas créé cet outil, il s’agit d’une faille de réseau social. Or, ces failles arrivent en tant réel, c’est un usage imprévu dont -dans ce cas précis- Zuckerberg n’était pas directement responsable. D’autant plus que ces failles sont fréquentes et Zuckerberg n’est pas le seul à avoir été dépassé par les événements.'(...)

 

L'interview intégrale se trouve ici :

https://www.atlantico.fr/decryptage/3568750/jusqu-a-quand-facebook-pourra-t-il-accumuler-les-comportements-illegaux-ou-contraire-aux-interets-de-ses-utilisateurs-sans-risquer-de-s-effondrer--ichbiah

 

 


Le podcast de ma conférence sur Mark Zuckerberg à l'Indie Game Show

 

Pour l'Indie Game Show, Peter Pescari m'a invité à donner une conférence d'environ une heure sur Mark Zuckerberg. Remerciements à Emmanuel Forsans de l'AFJV qui l'a filmé et mis en ligne sur Youtube.

La conférence a été suivie d'une séance de dédicace bien cool avec un public d'étudiants.

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La vidéo est également visible sur le site de l'AFJV :

https://www.afjv.com/news/9556_conference-de-daniel-ichbiah-sur-mark-zuckerberg.htm

 


Une chronique de Eco-Reseau sur ma bio de Zuckerberg

Dans son n° 56, Eco-Reseau consacre sa Une aux 17 marques les plus puissanctes du monde et  publie au passage cette chronique de Mark Zuckerberg, la biographie.

Coment écrire la biographie d'un "intouchable" auquel l'on ne parlera jamais ? Ce dilemne de biographe, Daniel Ichbiah l'a eu d'emblée. Quand l'éditeur La Martinière lui a demandé à lui qui avait déjà écrit les "bios" des insaisissables Steve Jobs et Bil Gates, d'entrer dans la peau de Mark Zuckerberg, le spécialiste des enquêtes impossibles a hésité : le créateur de Facebook ne parle guère.

L"article intégral est ici :

Eco-reseau

 

 


Europe 1 m'a interviewé sur les 30 ans du Web

Europe 1

30 ans déjà que le Web est parmi nous. Et oui, c'est en 1989 qu'un dénommé Time Berners-Lee a inventé ce système et enclenché la révolution que nous connaissons. Matthieu Belliard d'Europe 1 nous a interviewé durant une trentaine de minutes sur ce thème. Quand je dis nous, je veux dire le Youtubeur Hugo Travers, Arthur Messaud et enfin moi-même en tant qu'auteur des biographies de Steve Jobs, Bill Gates et Mark Zuckerberg. Le débat a été vif, dynamique, controversé.

Jugez en plutôt avec ce podcast :

Les 30 ans du Web sur Europe 1

 


Une interview dans 20 Minutes sur la biographie de Zuckerberg

20-minutes

Vous le savez peut-être : Mark Zuckerberg vient de publier une profession de foi assez étonnante dans laquelle il évoque son intention de métamorphoser de fond en comble Facebook, notamment en protégeant mieux la vie privée de ses utilisateurs. Certains points de son billet sont assez surprenants. Laure Beaudonnet de 20 Minutes a souhaité obtenir mon avis sur la question.

Voici un extrait de cette interview :

Comment expliquer ce changement de stratégie ?

On peut le prendre à plusieurs niveaux. Mark Zuckerberg sait pertinemment qu’il va laisser une trace dans l’histoire. Qu’il le veuille ou non, il sera dans les livres d’histoire, et il faut se mettre à sa place : quelle image veut-on laisser de soi ? Il aimerait laisser l’image d’un bienfaiteur de l’humanité. Il aimerait qu’on pense à lui comme on penserait à Gandhi.  Le scandale Cambridge Analytica l’a effondré personnellement. Il a mis du temps à l’accepter. Il déteste Donald Trump, il est diamétralement opposé à ses idées politiques et il est à la tête d'une entreprise dont l’outil a servi à le faire élire.
Il veut laisser l’image d’un gentil et c’est pour cela qu’il veut donner une grande partie de sa fortune pour des actions humanitaires. L’un de ses rêves serait d’éradiquer 99 % des maladies existantes par une analyse de l’ADN. C’est un rêve sans doute illusoire, mais c’est le genre d’image qu’il aimerait laisser.

Pourquoi fait-il ces annonces maintenant ?

C’est au terme d’une longue réflexion. Facebook a toujours 2,3 milliards d’utilisateurs mais on observe un ralentissement. Il y a eu le passage devant les sénateurs américains, et il y a cette volonté d’apparaître comme un good guy. Mais les solutions qu’il préconise vont à l’opposé du modèle de Facebook.

En effet… Comment expliquer cela ?

Il y a beaucoup de choses curieuses. Par exemple, il voudrait que les gens puissent former des groupes pour communiquer (la famille, le groupe des fans de …) et c’est ce que Google avait tenté avec son propre réseau Google+ lancé en 2011 et qui va fermer ses portes prochainement. Cela a été un échec.

(...)

On peut également observer que ces propositions vont à l’encontre du modèle économique du réseau social, non ?

Oui. Le concurrent de Facebook, c’est Google. Les deux se battent pour le marché de la publicité. A eux deux, ils squattent 80 % de la pub sur Internet. Facebook a pour vocation d’engranger un maximum de données personnelles pour permettre le ciblage le plus précis aux publicitaires. Tout leur modèle économique repose là-dessus. Je ne vois pas comment ils peuvent y échapper. Ils pourront peut-être supprimer des messages après un certain temps, mais ils garderont sans doute les métadonnées. Par exemple, on élimine le message de l’utilisateur qui affirme être fan d’une série télé mais on conserve l'information comme quoi il est fan de cette série. C’est l’idée.

(...)

Pour lire l'interview dans son intégralité :

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2467319-20190307-facebook-change-cap-mark-zuckerberg-aimerait-pense-comme-penserait-gandhi


Une interview de Courrier Cadres sur ma bio de Zuckerberg

Courrier-cadres

Fabien Soyez m'a longuement interviewé pour Courrier Cadres, sur le style de management de Mark Zuckerberg. J'ai longuement traité ce thème dans ma biographie de Zuckerberg : ou comment, le jeune PDG acariâtre s'est rapidement transformé en un patron modèle. Voici un extrait de l'article de Courrier Cadres :

« Qu’il s’agisse de ceux qui travaillent chez Facebook ou de personnes qui n’y sont plus, même après avoir été licenciées, tous disent du bien de lui », constate Daniel Ichbiah, biographe non-officiel de Mark Zuckerberg. Pourtant, le geek à capuche devenu milliardaire, longtemps dépeint comme un informaticien asocial, n’a pas toujours été un chef modèle.

L’apprentissage du leadership

En 2005, quand le réseau social n’en est qu’à ses débuts, « Zuck », 21 ans, n’a rien d’un chef d’entreprise. Surpris par le succès de son site, il se retrouve propulsé à la tête d’une start-up d’une cinquantaine d’informaticiens, sans aucune formation en management. « Une grande part de ses innovations sont alors le fruit de ses réflexions personnelles, auxquelles il se livre en solitaire, et tous les grands changements sont décidés par lui. Les idées des autres… Il les retoque sans prendre de gants, en se montrant cassant et impatient », décrit Daniel Ichbiah. « Il arrive qu’il débarque armé d’une épée de samouraï factice, et menace de pourfendre ceux dont le travail laisse à désirer. Il parle sans animosité, avec un zeste d’humour noir, mais ce n’est pas forcément bien vécu ». Résultat : à l’époque, Mark Zuckerberg n’est pas considéré par ses employés comme un bon président.

En 2006, Robin Reed, responsable du recrutement, lui explique qu’il doit absolument « apprendre à devenir un dirigeant ». Il décide alors de prendre des leçons de leadership. Il fait appel à une « coach de direction », qui lui apprend à « réfléchir plus en amont », et à manifester, surtout, davantage d’empathie envers ses collaborateurs. « Il a radicalement changé.

(...)

En parallèle, Mark Zuckerberg prend conseil auprès d’un ami, le directeur général du Washington Post, Don Graham. « Il lui a demandé s’il pouvait le suivre pendant une semaine, afin de s’inspirer de sa façon de diriger une organisation. Graham est un manager bienveillant, débonnaire. Il lui a tout appris des rouages de la gestion d’une entreprise et de ses employés », raconte Daniel Ichbiah. Le fondateur de Facebook s’inspire aussi d’un autre de ses amis : Steve Jobs, le créateur d’Apple. Il glane auprès de lui des conseils sur la façon de recruter « des personnes douées et motivées », et d’entraîner derrière soi toute une équipe. « C’est lui qui l’a poussé à partir quelques semaines en Inde, pour réfléchir sur son avenir et méditer. C’est là-bas qu’il a pris conscience qu’il était important pour lui de s’ouvrir aux autres ».

Suite à tous ces conseils, Mark Zuckerberg rénove les bureaux de Palo Alto, et y met en place un environnement de travail confortable, avec une cantine gratuite en self-service, des tables de ping pong, et un espace ouvert. Il décide que son entreprise paiera les amendes de stationnement des employés, et loue une maison dans les montagnes de Californie, où chacun peut se rendre à sa guise, pour « faire une pause ». Peu à l’aise en public, il se fait également « coacher » en la matière. « Entre la conférence « All Things Digital » en 2010, durant laquelle il bafouillait et suait à grosses gouttes face aux questions des journalistes, et ses apparitions un an plus tard, il s’est métamorphosé », constate Daniel Ichbiah.

(...)

Pour lire l'article intégral :

http://courriercadres.com/management/art-de-decider-discernement/management-et-methodes-de-travail-mark-zuckerberg-et-la-voie-du-hacker-04032019