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Flavie Flament (RTL) m'a interviewé sur les achats en ligne en toute sécurité

 

Flavie Flament est tellement adorable que, très naturellement, on a commencé à se tutoyer. J'ai même dû lui demander : "on se vouvoie bien à l'antenne ?". Elle m'a répondu oui.

Donc, voilà, Flavie a souhaité me faire intervenir sur la question des achats en ligne, en tant que co-auteur du livre Le Guide d'Autodéfense sur Internet.  Nous avons passé en revue pas mal d'aspect : comment protéger son compte, comment savoir si un site est sécurisé, pourquoi il faut se méfier d'un email venant de sa banque qui demanderait d'introduire son n° de carte bancaire sur un (faux) site...

Pour accéder au replay : https://danic.video/flavie-flament

 

 


Je suis passé dans l'émission "La vie secréte des chansons" sur FR3 à propos de Jean-Louis Aubert / Téléphone

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Vendredi 29 juin, sur FR3, j'ai eu l'immense plaisir d'intervenir dans l'émission La vie secrète des chansons de André Manoukian sur FR3. Le thème : Jean-Louis Aubert en tant qu'auteur de chansons et notamment celles du groupe Téléphone. C'est formidable que Manoukian lui ait rendu un tel hommage car j'estime que Aubert a renouvelé le style d'écriture à la française avec des textes comme "Métro c'est trop", "Argent trop cher", "Crache ton venin"... 
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J'interviens à plusieurs reprises notamment pour parler de son amitié avec l'immense Olive et aussi sa relation avec Raphaël.
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Ce qui est dommage, c'est que la 'prod' a coupé un passage auquel je tenais beaucoup, où je raconte comment j'ai eu un 'choc' avec Métro, c'est trop', comment j'ai vu que Aubert avait inventé une sorte d'écriture rock à la française. Si jamais je peux récupérer cet extrait je le mettrais volontiers en ligne.

Extrait-daniel-manoukian

Le replay de l'émission est accessible pendant une semaine ici :

https://www.france.tv/france-3/la-vie-secrete-des-chansons/1502461-jean-louis-aubert.html

 

Et pour en savoir plus sur mes biographies de Téléphone et Jean-Louis Aubert, deux liens :

https://ichbiah.com/telephone-biographie.htm

https://ichbiah.com/jean-louis-aubert.htm

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Une interview sur Steve Jobs pour Courrier Cadres

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Steve Jobs était-il un bon manager ? Telle est la question qu'a posée Courrier Cadres  à plusieurs personnes qui l'ont connu, dont moi-même. Voici quelques extraits de l'article.

teve Jobs était loin d’être un patron modèle. Entier, vif et ombrageux, le fondateur d’Apple est souvent décrit comme perfectionniste, pointilleux, mais aussi difficile à vivre, intransigeant, voire tyrannique. “Son obsession, c’était la simplicité. Créer des ordinateurs simples et esthétiquement irréprochables. Au nom de ce mantra, il refusait de nombreux projets, et allait jusqu’à décréter certaines idées d’idiotes”, explique Ken Segall, ex-directeur créatif d’Apple.

“J’ai été témoin de scènes où des collaborateurs se faisaient vertement critiquer. Mais la plupart comprenaient qu’il les poussait à bout pour une bonne raison. Il ne faisait pas preuve de méchanceté : il refusait juste l’assez bien”, ajoute-t-il.

Cette franchise sans retenue semble avoir joué un rôle dans son éviction d’Apple, en 1985. À l’époque, le Macintosh peine à se vendre, à cause de choix esthétiques faits au détriment de ses capacités techniques. Dans le même temps, ses collègues se plaignent de son “tempérament mercurien”. Le conseil d’administration le pousse à démissionner. Il fonde ensuite NeXT Computers, qui conçoit des ordinateurs pour les universitaires, puis les studios Pixar. En 1997, Apple, en difficulté, annonce le rachat de NeXT, et Steve Jobs retourne dans son ancienne entreprise. Il réorganise la société et sort l’iMac.

Chez NeXT et Pixar, il a appris à mettre de l’eau dans son vin. “Quand il retourne chez Apple, il reste un peu entêté, impulsif et obsessionnel, capable de discuter toute une nuit de la position d’un pixel sur une icône, mais il a appris l’humilité et la patience”, note Ken Segall. Selon lui, NeXT et Pixar lui ont permis “d’expérimenter une nouvelle façon de manager, en laissant aux salariés une totale latitude créative”. Désormais, il sait aussi écouter les autres. “Les employés étaient autorisés, voire invités, à le contredire”, relate Ken Segall.

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“Si vous attendez de quelqu’un le meilleur, il vous le donne”

Sa grande franchise et son intransigeance ont toutefois eu un effet positif. “En restant inflexible, il réussissait à tirer le meilleur de ses hommes, qui en retour lui en étaient redevables, car il les poussait à se surpasser”, remarque Daniel Ichbiah, ancien journaliste à SVM Mac.

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C’est probablement parce que pour lui, diriger Apple n’était pas un travail, qu’il se jetait à corps perdu dans son développement. Au risque de frôler le burn-out. “Sa vie était dédiée à Apple. Il était accro au travail, et animé par le désir de révolutionner le monde avec ses produits technologiques”, constate Daniel Ichbiah. 

L'article complet se trouve ici :

http://courriercadres.com/management/art-de-decider-discernement/steve-jobs-au-travail-entre-quete-de-la-perfection-et-refus-des-conventions-08052020

Pour plus d'infos sur la biographie que j'ai consacrée à Steve Jobs :

https://ichbiah.com/stevejobs.htm

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Une interview donnée à Atlantico sur les jeux familiaux

Atlantico - mai  2020

Atlantico a souhaité me faire intervenir sur l'initiative britannique de jeux conseillés aux familles. En voici un extrait ici :

Atlantico : D’ordinaire critiqués par les éducateurs, les jeux vidéo ont acquis certaines vertus en période de confinement. En quoi les jeux vidéo ont-ils un potentiel « family-friendly » ? Est-ce seulement un pis-aller, une façon d’occuper les enfants en intérieur, ou bien une manière durable d'éduquer les enfants et de construire les liens familiaux ?

Daniel Ichbiah : Je pense que la question n’a plus cours.  Depuis qu’est apparue la Wii dès 2006, les jeux vidéos ont  commencé à toucher la famille au sens large – à cette époque, Nintendo avait pris le parti d’élargir le public des joueurs jusqu’aux grands parents et cette stratégie lui a fortement réussi. Par exemple un jeu tel que Wii Sport permettait d’être à 4 devant l’écran pour jouer au tennis, au golf… Par ailleurs, des titres tels que Guitar Hero (où l’on joue sur une guitare simplifiée sur des tubes du rock) ou Just Dance (danse) ont touché tous les publics.

En parallèle, nous avons eu à partir de 2008, l’apparition de nombreux “social games” (jeux sociaux) tels que Farmville ou  Cityville qui ont séduit les familles au sens large. Sur PC, un jeu comme Minecraft dans lequel on peut bâtir, creuser, modifer le décor à  volonté, a séduit toutes sortes de populations et bien des éducateurs ont fait l’éloge de ses qualités. N’oublions pas également que, durant l’été 2016, on a vu des gens de tous âges parcourir les rues afin de partir à la chasse au Pokémon avec l’application Pokémon Go. D’ailleurs, les smartphones ont rendu les jeux accessibles à toutes sortes de population et il est probable qu’il y a davantage d’adultes jouant à des titres comme Candy Crush Saga que de jeunes. Donc le  phénomène des jeux transgénérationnels n’est pas nouveau et je pense qu’un grand nombre d’éducateurs avaient pleinement pris acte des vertus didactiques de certains titres.

Il faut aussi prendre en compte un fait : depuis la fin des années 90, nous avons énormément de parents qui sont d’anciens joueurs. Et donc, la pratique d’un jeu vidéo en compagnie d’un enfant ou d’un adolescent s’était déjà développée.

Bon, il est vrai qu’au cours des dernières années, les grands jeu vidéo sur consoles ont été davantage destinés à un public “jeune”.  Il se trouve que les capacités graphiques – et aussi de calcul – des dernières grandes consoles apparues (PS4, Xbox One, Switch) ont mis sur le devant de la scène des jeux particulièrement éblouissants sur le plan des graphismes, de l’Intelligence Artificielle ou de la liberté de mouvement dans des décors immenses. On pense à des titres comme Legend of Zelda, The Breath of the Wild (2017), Assassin’s Creed Origins (2017) ou Detroit : Become Human (2018)... Nous avons là des jeux plutôt orienté gamer plutôt que familiaux. Il est en même pour des jeux comme le très célèbre Fortnite qui par nature, vise un public jeune, attiré par la vitesse de réaction et la compétition. Dans le même temps, il apparaît toujours régulièrement des titres tous public. C’est juste qu’ils ont été un peu moins sur le devant de la scène durant les dernières années.

Donc d’une certain façon le confinement a pu remettre certaines pendules à l’heure et il a probablement rapproché les familles autour de jeux vidéo accessibles à un large public. On pense par exemple à A Plague Tale :  Innocence du studio bordelais Asobo, dont le scénario se déroule durant la Grande Peste du Moyen Âge. Nous avons là des types de jeu à même d’intéresser les parents pour leur aspect historique tout en ayant un aspect indirectement éducatif pour les plus jeunes. Et donc des titres à même de réunir parents et enfants autour de l’écran. On pourrait parler aussi de jeux plus distrayants tels que Animal Crossing: New Horizon, où l’on développe un paradis sur une île déserte – ce best-seller récent a pu aisément réunir la famille autour de l’écran.

La rubrique « Coronavirus Help » du site Family video game database propose certaines catégories de jeux vidéo : certains servent à redonner « l’espoir par le jeu », d'autres à « être un bon voisin » ou « trouver le calme dans la tempête ». Les jeux vidéos peuvent-ils faire office de palliatif aux souffrances individuelles en période de confinement comme en temps normal ? 

C’est un aspect du jeu vidéo qui est méconnu mais patent : il peut avoir une vocation éducative. On parle notamment de « serious games » et ceux-ci depuis 15 ans environ. Toute l’idée est d’utiliser l’attrait des jeux vidéos pour dispenser un message (prendre soin de la nature par exemple) ou une formation (par exemple l’apprentissage des langues). On trouve de tout dans cette catégorie depuis un pour placer les plus grands fromages sur une carte de France jusqu’à la sensibilisation des jeunes à l’alcool. Il est arrivé que des ministères passent commande de tels titres aux éditeurs spécialisés dans le domaine tel que Succubus Interactive. Donc, oui, durant le confinement, un grand nombre de parents ont pu vouloir utiliser ce média pour unifier la famille,  ils ont pu être désemparés pour ce qui est d’éduquer les enfants à un thème particulier. Donc l’initiative anglaise est excellente.

 

L'interview complète est accessible sur cette page :

https://www.atlantico.fr/rdv/3589482/petit-guide-des-jeux-video-pour-s-occuper-en-famille-deconfinement-loisirs-evasion-11-mai-confinement-xbox-nintendo-playstation-guide-aide-conseils-daniel-ichbiah

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