Une interview donnée à Atlantico sur les jeux familiaux
Je suis passé dans l'émission "La vie secréte des chansons" sur FR3 à propos de Jean-Louis Aubert / Téléphone

Une interview sur Steve Jobs pour Courrier Cadres

Courrier-cadre

Steve Jobs était-il un bon manager ? Telle est la question qu'a posée Courrier Cadres  à plusieurs personnes qui l'ont connu, dont moi-même. Voici quelques extraits de l'article.

teve Jobs était loin d’être un patron modèle. Entier, vif et ombrageux, le fondateur d’Apple est souvent décrit comme perfectionniste, pointilleux, mais aussi difficile à vivre, intransigeant, voire tyrannique. “Son obsession, c’était la simplicité. Créer des ordinateurs simples et esthétiquement irréprochables. Au nom de ce mantra, il refusait de nombreux projets, et allait jusqu’à décréter certaines idées d’idiotes”, explique Ken Segall, ex-directeur créatif d’Apple.

“J’ai été témoin de scènes où des collaborateurs se faisaient vertement critiquer. Mais la plupart comprenaient qu’il les poussait à bout pour une bonne raison. Il ne faisait pas preuve de méchanceté : il refusait juste l’assez bien”, ajoute-t-il.

Cette franchise sans retenue semble avoir joué un rôle dans son éviction d’Apple, en 1985. À l’époque, le Macintosh peine à se vendre, à cause de choix esthétiques faits au détriment de ses capacités techniques. Dans le même temps, ses collègues se plaignent de son “tempérament mercurien”. Le conseil d’administration le pousse à démissionner. Il fonde ensuite NeXT Computers, qui conçoit des ordinateurs pour les universitaires, puis les studios Pixar. En 1997, Apple, en difficulté, annonce le rachat de NeXT, et Steve Jobs retourne dans son ancienne entreprise. Il réorganise la société et sort l’iMac.

Chez NeXT et Pixar, il a appris à mettre de l’eau dans son vin. “Quand il retourne chez Apple, il reste un peu entêté, impulsif et obsessionnel, capable de discuter toute une nuit de la position d’un pixel sur une icône, mais il a appris l’humilité et la patience”, note Ken Segall. Selon lui, NeXT et Pixar lui ont permis “d’expérimenter une nouvelle façon de manager, en laissant aux salariés une totale latitude créative”. Désormais, il sait aussi écouter les autres. “Les employés étaient autorisés, voire invités, à le contredire”, relate Ken Segall.

jobsmac

“Si vous attendez de quelqu’un le meilleur, il vous le donne”

Sa grande franchise et son intransigeance ont toutefois eu un effet positif. “En restant inflexible, il réussissait à tirer le meilleur de ses hommes, qui en retour lui en étaient redevables, car il les poussait à se surpasser”, remarque Daniel Ichbiah, ancien journaliste à SVM Mac.

(...)

C’est probablement parce que pour lui, diriger Apple n’était pas un travail, qu’il se jetait à corps perdu dans son développement. Au risque de frôler le burn-out. “Sa vie était dédiée à Apple. Il était accro au travail, et animé par le désir de révolutionner le monde avec ses produits technologiques”, constate Daniel Ichbiah. 

L'article complet se trouve ici :

http://courriercadres.com/management/art-de-decider-discernement/steve-jobs-au-travail-entre-quete-de-la-perfection-et-refus-des-conventions-08052020

Pour plus d'infos sur la biographie que j'ai consacrée à Steve Jobs :

https://ichbiah.com/stevejobs.htm

Stevejobs2

Commentaires