Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls, 2ème édition, confirme son statut de best-seller. 504 ventes en une semaine selon GFK la semaine dernière et ces volumes ne cessent de monter pour ce livre publié le 28 octobre 2021 - déjà 2000 exemplaires vendus au total (là encore la semaine dernière).
Et ce soir, peu avant le réveillon, nous avons découvert qu'il est entré dans le Top 500 d'Amazon.
Le livre est également n°1 de plusieurs catégories parmi lesquelles :
Qui es-tu ChatGPT sera en librairie le 7 juin. Le livre présente cette intelligence artificielle sous ses multiples facettes.
La partie essentielle présente 100 exemples de requêtes qui illustrent un point : vous n'imaginez pas à quel point ChatGPT peut vous aider, combien vous pouveez en tirer parti.
Une partie historique replace ChatGPT dans l'histoire de l'intelligence artificielle avec ses nombreux soubresauts.
Une autre partie aborde les problèmes sociétaux liés à ChatGPT, notamment en terme d'emplois.
Divers outils pour en améliorer les prouesses sont par ailleurs présentés.
Une présentation plus détaillée du livre avec des exemples d'usage se trouvent sur cette page : Qui es-tu ChatGPT ?
Vous avez très probablement entendu parler de ChatGPT. Cette interface de conversation en ligne reposant sur l'Intelligence Artificielle a pris le monde par surprise. Et vous êtes nombreux à me poser des questions dessus.
Il se trouve que j'ai réalisé plusieurs articles sur la question pour Futura Sciences et certains récoltent un nombre de lectures très supérieurs à la moyenne signe de l'engouement actuel du public pour la question.
Alors pour tous savoir sur ChatGPT , voici 4 articles écrits sur le sujet :
ChatGPT c'est quoi au juste : Ce que c'est, quelles sont ses prouesses et ses limites. Avec de nombreux exemples d'usage.
Bon, cela dit si vous avez des questions, n'hésitez pas à me les poser. Cela pourra notamment être la matière de futurs articles... PS: j'ai aussi réalisé cet article sur les Générateurs d'images par IA, l'autre offre majeure de l'éditeur OpenAI.
Pour rappel, ce livre, co-écrit avec Jean-Martial Lefranc est le best-seller du domaine avec plus de 20.000 exemplaires vendus.
Cette 3ème version est chez l'imprimeur. Voici ce que j'avais proposé comme 4ème de couv' (mais que l'éditeur First a dû raccourcir) :
Bitcoin, Ethereum et autres cryptomonnaies ne sont pas juste de nouvelles monnaies. Elles participent à une révolution de civilisation. Pour la première fois, des monnaies alternatives aux banques ont vu le jour. Il s’ensuit l’apparition de modèles inédits dans des dizaines de domaines : monnaies programmables, sécurisation des œuvres d’art, achat de biens en mode communautaire… Avec au bout du chemin une liberté retrouvée dans notre rapport à l’argent. Mais pas seulement. Le Web de demain pourrait bien changer de nature s’il repose sur ce nouveau modèle et amener plus de pouvoir à l’individu. Comme toute révolution, celle-ci fait l’objet de controverses. Il est courant d’accuser Bitcoin d’être une catastrophe écologique, alors que la réalité est toute autre. Certains réalisent des plus-values vertigineuses, mais d’autres voient leurs investissements fondre comme neige après avoir misé sur une monnaie ou un projet sans lendemain. Comment s’aventurer dans un tel Far West ? Ecrits par deux experts du domaine, ce livre – le plus vendu du domaine - constitue un guide inestimable pour s’aventurer au sein de cet univers novateur où l’on pourrait peiner à trouver ses marques.
Cette 3ème édition d’un best-seller comporte de précieux conseils notamment une checklist de l’investisseur débutant et devrait vous éviter de tomber dans bien des pièges.
L'interview complète sera en ligne dans quelques heures.
Pour l'essentiel, mon avis est le suivant.
Il y a encore 8 ans, on considérait Elon Musk comme le nouveau Steve Jobs. Oui mais, Apple avait su dans les années 2000, imposer une marque liée à un positionnement haut de gamme touchant avant tout un public sélectif. L'un des points de l'équation était l'immense popularité du personnage Steve Jobs. Par ailleurs, Twitter, à défaut d'être le réseau n°1 a un positionnement sélectif qui lui a jusqu'alors apporté une influence énorme en tant que marqueur de l'opinion.
Or, Musk, par certaines attitudes, court le risque de passer pour un magnat "cynique" - ce qui n'a jamais été le cas pour Steve Jobs, ni d'ailleurs Mark Zuckerberg ou Bill Gates. Son annonce de supprimer 75% du personnel ne peut aucunement être perçue comme celle d'un patron soucieux de ses employés. De plus, s'il transforme Twitter en un réseau social fourre-tout, sur le modèle du chinois WeChat, il risque de faire perdre à Twitter l'aura quelque peu élitiste que cette plate-forme a gagné, et qui fait que ce forum est privilégié par de nombreuses personnalités pour diffuser leurs idées.
Si Twitter perd cette aura, un autre service pourrait prendre sa place. Donc, la manoeuvre pourrait s'avérer contre productive.
Si vous êtes à la recherche d'une histoire de Elon Musk, vous pouvez consulter cette page :
Vous vous demandez ce que sont les métavers ? Pourquoi les Cryptopunks peuvent se vendre à des millions d'euros ? Ce que sont les jeux play-to-earn ? Quel a été le parcours de Sorare, la "licorne" (on désigne ainsi les start-up qui dépassent rapidement le milliard de dollars) vedette...
Je viens de publier toute une série d'articles sur ces divers thèmes et ils devraient répondre à certaines des questions que vous avez pu vous poser sur la question. Et je peux vous assurer que dans bien des cas, nous découvrons des faits pour le moins fascinants - c'est notamment le cas pour les Cryptopunks.
Et cela n'est pas fini. Très bientôt, vous aurez droit à un article présentant les principaux métavers existants : Decentraland, The Sandbox et Roblox. A suivre, donc.
La Cité du Digital m'a convié à intervenir sur le thème : "Qu'est ce que le métavers ?". De fort judicieuses questions ont été soulevées par Alexis, notamment celle de la potentielle addiction à ces nouveaux mondes parallèles. Nous passons aussi en revue des questions telles que :
quelles sont les points qui caractérisent le métavers ?
comment pourra-t-on attirer le grand public à ces nouveaux mondes ?
pourra-t-on pratiquer une activité professionnelle dans les métavers ?
Samedi 15 juin à 20:00, suite à 38 enchères, le NFT de "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls" a été emporté par l'Enchérisseur n°3 qui dans la ligne droite a coiffé au poteau les enchérisseurs n°11 et 1. Conformément à ce qui était indiqué dans les détails de l'opération, si cet enchérisseur n°3 le souhaite, son nom figurera dans la 3ème édition du livre. Le NFT est parti pour 1010 € (1361 € en comptant les frais prélevés par l'organisateur de la vente). Rappelons qu'un NFT est une oeuvre numérique rendue unique par un numéro d'identification précis et immuable. C'était le cas ici pour les fichiers Word des éditions 1 et 2 du livre.
Que dire ? C'est un début. Il est probable que nous aurions pu obtenir un résultat plus fort si Boischaut - qui a géré la mise en vente via le site Interencheres et le prestataire Atô - avait été en mesure de permettre une vente directement depuis un wallet (portefeuille) crypto. En effet, les acheteurs de NFT sont habitués à réaliser de tels achats en payant en Ethereum, Matic, Terra Luna ou autre cryptomonnaie depuis leur wallet. Ici, cette vente a été organisée de façon classique avec un règlement en euro. Mais il faut bien commencer quelque part et apparemment, la technologie adéquate n'était pas encore prête - elle le sera lors de prochaines ventes, nous dit-on. Il est vrai que l'univers des NFT est encore très jeune en France. D'ailleurs, un grand nombre de médias contactés par Boischaut semblaient avoir du mal à comprendre de quoi il en retournait au juste.
Comme bien souvent dans de telles opérations, les enchères ont fortement progressé dans la dernière heure, passant de 600 € à 1000 € dans la ligne droite. Toutefois, après la dernière enchère, 5 minutes avant la fin, aucun prétendant ne s'est présenté.
Durant la dernière demi-heure, Jean-Martial Lefranc (co-auteur du livre), Marc-Olivier Bernard de Boischaut, qui est à l'origine de l'opération et moi-même avons suivi l'opération via Zoom.
Marc-Olivier Bernard estime que l'opération est un succès en raison de l'intérêt suscité et entend placer les choses dans leur contexte. Des lettres de George Sand vendues aux enchères sont parties à un montant similaire.
Si vous souhaitez savoir comment cette opération a été montée, la jolie petite histoire est racontée ici : https://bit.ly/nft-bitcoin-crypto
PDAtv est une nouvelle télévision à tendance économique - PDA signifie "Place aux Audacieux". L'une des émissions s'appelle "Place aux Placements" et a consacré un grande partie de son émission du 13 décembre 2021 au livre "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls".
Le podcast de l'émission est accessible sur ce lien :
Telle est la magie d'Internet. Alya Hannah, une traductrice italienne a proposé d'adapter dans sa langue natale mon livre "Elvis Presley, histoires & légendes". Elle l'a fait et dès à présent, nous pouvons publier la version numérique du livre Elvis Presley Storie & Leggende sur les plateformes numériques d'Italie.
Pour rappel, Elvis Presley, histoires & légendes est la meilleure vente de livres sur Elvis depuis plusieurs années, en partie grâce au référencement effectué sur ce livre :
Elvis Presley Storie & Leggende est la 2ème adaptation de cette biographie - elle a déjà été publiée en espagnol.
Lundi 6 décembre, Laurent Lemire nous a interviewé, Jean-Martial Lefranc et moi-même sur le livre "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls" dans le cadre de son émission Décryptage. D'une durée de 40 minutes, l'émission couvre les aspects les plus divers du domaine, les questions que tout un chacun peut aisément se :
peut-on utiliser les crypto-monnaies dans la vie courante ?
quels sont les soucis écologiques liés au cryptage et les solutions apportées ?
peut-on investir en toute quiétude dans les cryptomonnaies ?
etc.
Cette interview est recommandée pour quiconque souhaite découvrir le sujet sous une forme conviviale. Le podcast est accessible ici :
7x7 est un média qui publie chaque jour des papiers de grand intérêt autour de sujets évoqués en fonction du chiffre 7. Et ce matin, c'est le livre "Bitcoin & les cryptomonnaies pour les Nuls" qui fait la Une. Avec 7 extraits du livre.
En voici un extrait :
A tout instant, il se passe quelque chose dans l’univers des cryptomonnaies… De nouvelles monnaies, de nouvelles applications innovantes apparaissent. Qui croire ? De qui faudrait-il se méfier ?
Certains investisseurs zélés réalisent l’équivalent de coups en bourse. D’autres perdent leur mise, ayant placé leurs derniers sur des arnaques ou bien encore sur des monnaies qui accusent des problèmes de croissance.
Là n’est pas tout. Des pays comme le Salvador adoptent le Bitcoin ou l’Ethereum pour pallier aux déficiences de leur monnaie nationale. Ailleurs, certains gouvernements tentent de réguler ou même d’interdire ces monnaies qui échappent à leur contrôle.
Sur le Bitcoin, on entend tout et son contraire. Ce serait une catastrophe écologique. Il servirait avant tout au blanchiment d’argent sale. Et l’on se pose encore et toujours la question de son mystérieux créateur, Satoshi Nakamoto, dont nul ne connaît la véritable identité.
Le livre Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls au Edition First Interactive de Daniel Ichbiah et Jean-Martial Lefranc aborde les mille et uns aspects de cet univers en perpétuelle mutation. Et s’évertue à trier le bon grain de l’ivraie.
Les crypto-monnaies servent-elles à des activités illicites ?
Vers 2012, le site The Silk Road a fait grand bruit. Logé sur le Dark Web, il était dédié à la vente de produits illicites : drogue, armes… Avec pour contrepoint que les règlements devaient être effectués en Bitcoins. Pour mémoire, The Silk Road a été fermé par le FBI en octobre 2013.
Plus récemment, un phénomène a frappé de nombreuses entreprises mondiales (Bouygues Construction, M6, Travelex…) : les rançongiciels. Les ordinateurs d’une l’entreprise peuvent être rendus inaccessibles, les données ayant été cryptées. Pour que l’accès soit restitué, les pirates impliqués demandent habituellement que la rançon soit versée en Bitcoins.
Il en a résulté pour le Bitcoin et d’autres crypto-monnaies une réputation sulfureuse qui semble leur « coller à la peau ».
Pourtant, cette réputation serait indue, et l’on en voudra pour preuve plusieurs rapports officiels. Ainsi, en 2020, un rapport d’Europol indiquait ceci : « En 2019, une écrasante majorité de transactions liées au Bitcoin étaient liées à des activités d’investissement et de commerce. Et donc, malgré des abus considérables, l’activité criminelle ne correspond qu’à 1,1 % des transactions. »
En 2021, Chainanalysis, une société d’études a publié son propre rapport sur la question, 2021 Crypto Crime Report. Ce document nous dit ceci : « En 2021, la part des activités criminelles dans la crypto-monnaie est tombée à environ 0,34 %. »
Le 6 avril 2021, Michael J. Morrel, un ancien directeur adjoint de la CIA a publié un mémo sur le sujet, An Analysis of Bitcoin’s Use in Illicit Finance, où il affirme que les activités illicites liées aux cryptomonnaies seraient en baisse constante depuis 2012. « L’usage du Bitcoin dans la finance illicite est fortement surévaluée. » Et d’ajouter : « Le Bitcoin est très efficace pour la lutte contre le crime... »
David Nathan du site Cryptonews m'a interviewé sur le livre "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls" et vient de publier un bel éloge de ce livre. Et comme il m'a interviewé suite à la découverte du livre, il a également inclus quelques extraits de nos échanges :
En voici un extrait :
Interviewé par Cryptonews, l’auteur Daniel Ichbiah nous confie avoir dû faire un gros travail de mise à jour par rapport à la précédente version de l’ouvrage à la couverture jaune et noir.
“Les choses évoluent tellement vite dans le domaine des cryptos, qu’on a dû pratiquement tout ré-écrire. Ça me fait penser aux premières années d’Internet et aux premiers livres qui sont sortis à l’époque, c’était exactement la même chose, entre deux éditions du livre, le mp3, le streaming ou les sites non statiques étaient arrivés et il fallait tout remettre à jour en fonction de ces nouvelles fonctionnalités.”, Daniel Ichbiah.
Effectivement, les choses vont très très vite dans l’espace crypto et depuis la fin de la rédaction du livre, Daniel et son co-auteur regrettent déjà de ne pas avoir pu consacrer un chapitre au Salvador où le Bitcoin a cours légal depuis quelques mois maintenant.
“Je trouve que c’est fabuleux de voir un pays prendre sous nos yeux son indépendance par rapport au dollar, explique Daniel Ichbiah. C’est d'ailleurs précisément cet aspect de Bitcoin qui m’a plu particulièrement, sa capacité d’incarner une révolution de civilisation qui s’affranchit des banques. On voit clairement que la confiance des utilisateurs envers ces institutions s’est effritée et qu'elle s'est transférée vers la communauté.”
Camille Revel de France Info m'a interviewé au pied levé sur une étude du SNJV qui vient de paraître et qui montre que les Français n'ont jamais autant joué aux jeux vidéo.
Le magazine EcoRéseau dispose d'une lettre d'information adressée à 140 000 lecteurs. En ce lundi 22 novembre, c'est un extrait du livre "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls" qui a été proposé à ce public : le début du chapitre sur les NFTs.
Delphine Sabattier, une fille aussi pétillante qu'elle est douée m'a fait venir sur la chaîne B Smart (une télé concurrente de BFM Business) pour parler du livre "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls". L'occasion d'une belle retrouvaille - je la connais depuis 1998 - nous oeuvrions alors pour le même magazine, SVM.
Chaque interview avec Delphine est un bonheur. Jugez-en plutôt. Le podcast se trouve sur ce lien :
J'ai eu le plaisir d'être soumis à la question ce mercredi matin par Valérie Expert, mais aussi Gilles Ganzmann sur la nouvelle édition de "Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls". J'ai fait en sorte d'être compréhensible par le grand public - si ce n'était pas le cas, dites moi.
À quoi le bitcoin sert-il ? Faut-il le privilégier à d'autres cryptomonnaies ? N'est-il pas trop tard pour en acheter ? Daniel Ichbiah, journaliste, écrivain, et co-auteur du livre, nous éclaire.
Si un Français achète du bitcoin, à quoi va-t-il lui servir ?
Dans beaucoup de pays, notamment en Amérique du Sud, la monnaie locale vaut tellement peu que la population s'est tournée vers les cryptomonnaies, avec quoi il est possible de réaliser des achats. En France, le bitcoin va surtout permettre de réaliser un placement sur le long terme. Celui-ci sera beaucoup plus rentable que tout autre placement, du fait de la rareté du bitcoin. Cette cryptomonnaie a été conçue pour qu'il n'y en ait que 21 millions d'unités, sur le modèle de l'or ou du diamant, chers parce que rares. Et le Bitcoin sera encore plus rare que prévu. En effet, 20 millions auront été produits en 2024, mais une partie a déjà été perdue.
Cointribune est l'un des principaux sites français consacrés à la crypto et donc, c'est un honneur que de figurer dans leurs pages. Petit avertissement aux débutants : comme il s'agit d'un site spécialisé, nous n'avons pas pris de précaution oratoire et donc, il y a pas mal de termes techniques.
Voici le début de l'interview :
Daniel Ichbiah, co-auteur du livre Bitcoin et Cryptomonnaies pour les nuls dont la première édition est parue en fin 2018 a eu le plaisir de répondre à nos questions à l’occasion de la sortie de la réédition du livre à paraître ce 28 octobre !
Daniel, peux-tu te présenter à nos lecteurs de Cointribune qui ne te connaissent pas encore ?
Journaliste depuis 1986 dans le secteur de la tech, j’ai eu la chance de rencontrer des personnalités comme Bill Gates, notamment en réalisant la première biographie de Bill Gates publiée à l’international. J’ai également eu l’occasion de rédiger une biographie sur Steve Jobs qui a été un véritable bestseller. En fin 2018 avec mon co-auteur Jean-Martial Lefranc nous avons publié Bitcoin et cryptomonnaies pour les nuls qui a eu un succès surprenant. Aujourd’hui nous sortons donc la mise à jour du livre à paraître pour le 28 octobre 2021.
Comment as-tu découvert le sujet Bitcoin et cryptomonnaies ?
En tant que journaliste High Tech j’ai eu l’occasion de m’intéresser à tous les sujets du secteur, la cybersécurité, youtube, ordinateurs quantiques. Dès 2014 avec Jean-Martial Lefranc nous avions eu l’occasion de publier un livre sur Satoshi Nakamoto. En 2018 nous nous sommes penchés plus en détails sur Bitcoin et Ethereum.
Je trouve d’ailleurs intéressant de comparer l’évolution d’internet entre 1994 et 1997 et l’évolution du secteur crypto entre 2018 et 2021. En effet, de la même manière qu’Internet s’est développé à une vitesse fulgurante, le secteur des crypto suit la même dynamique. En 2018 il n’y avait pas encore le secteur de la DéFi ni les Solana et autres réseaux qui font la une aujourd’hui.
Le secteur évolue à une vitesse folle aujourd’hui quand on voit notamment le développement d’écosystèmes comme Pancake Swap, Sushi Swap, Tezos, Solana, l’univers des NFT, Parachain, Ada, le layer 2 Ethereum mais encore le lightning network sur le Bitcoin (BTC). Aujourd’hui tous ces éléments non présents dans le premier livre sont présents dans cette seconde édition.
Avec le développement du secteur j’observe également l’arrivée d’arnaques nombreuses. Le livre est également l’occasion pour les investisseurs débutants de ne pas se faire prendre dans ces arnaques.
A qui s’adresse le livre ? Quelle est l’audience que vous souhaitez toucher
Une introduction à destination du grand public qui permet de revenir sur les mots avec un énorme glossaire de tous les termes techniques de l’écosystème crypto. Il est encore difficile de s’y retrouver entre toutes les définitions. On a pris le parti pris de conseiller la prudence aux lecteurs. Il y a en effet des bénéfices à faire sur le marché mais c’est dommage de s’arrêter uniquement à cela et de passer à côté d’une révolution fabuleuse. Il y a là l’opportunité d’un nouveau système de civilisation.
Est-ce qu’en 2018 vous aviez vu juste sur l’évolution du secteur du Bitcoin et des cryptos ?
Il y avait déjà beaucoup de signes en 2018 pour l’arrivée de la DeFi et des NFT. Dans ce nouveau livre, on consacre un chapitre entier à la DeFi. Il y a néanmoins encore de nombreux problèmes sur Ethereum notamment avec des frais de gas hallucinants. L’arrivée de Matics et Solana fait du bien au secteur.
Il est important de ne pas s’arrêter à la crypto sur l’axe des placements financiers mais de bien comprendre tout son potentiel dans les pays en développement comme au Vénézuela mais aussi en Thailand.
(...)
L'interview intégrale se trouve sur Cointribune à cette adresse :
La nouvelle édtition de Bitcoin & cryptomonnaies pour les Nuls est en librairie le 28 octobre. Mais des exemplaires sont d'ores et déjà arrivés chez l'éditeur First. Alors, ce mardi, c'était la séance de dédicace des exemplaires adressés à la presse.
Pour le site Futura Sciences, j'ai démarré une série d'articles sur la cryptomonnaie, des papiers d'explications de divers termes et technologies qui pourraient sembler intimidants au premier abord.
Pour rappel, Futura Sciences est l'un des 30 premiers médias français, avec plus de 20 millions de visiteurs par mois:
Eh oui ! Plus que les Echos ou Liberation !!!
Voici les liens vers les premiers papiers publiés - la série va se poursuivre de semaine en semaine.
Comment fonctionne le minage d'une crypto-monnaie :
Elles sont analogues aux cartes de crédits classiques. Mais elles fonctionnent à partir d’un compte alimenté en Bitcoins, Ethereums ou autre crypto. Ces cartes d’un nouveau genre ont bien des avantages auxquels les cadres d’une entreprise pourraient être sensibles..
Dans le numéroi d'octobre 2021, j'explique comment fonctionnent ces étranges crypto-cartes, telle que celle de Crypto.com que l'on peut voir ici.
C'est mon plus gros succès. J'ai eu la chance de rencontrer Gates dès 1986 alors que je débutais dans le journalisme high tech et d'écrire la première biographie jamais apparue sur lui. Elle était d'ailleurs sortie aux USA durant les années 90 sous le titre "The Making of Microsoft"
En 2020, j'ai décidé de mettre à jour le livre français et celui-ci a été intégralement mis à jour et actualisé avec prise en compte des années 2000 - 2020. Plus d'informations sur cette page : https://ichbiah.com/bill-gates-biographie.htm
Un traducteur américain s'est attelé à l'adaptation de cette nouvelle version. Elle commence tout juste à apparaître dans les librairies américaines.
Les histoires les plus abracadabrantes ont circulé sur Bill Gates. Si vous souhaitez faire votre propre opinion, je vous conseille vivement la lecture de la version française qui aborde le personnage sans concession sous toutes ses facettes.
Bill Gates : son divorce, son ascension vers les sommets, les théories foldingues des complotistes... Autant de thèmes que nous avons abordés lors de cette interview d'une quinzaine de minutes par Stéphan Burau sur Radio Canada.
La nouvelle en a surpris plus d'un. Après 27 ans de vie commune, Bill Gates et Melinda ont annoncé leur séparation. France Info m'a demande de réagir "à chaud". Le podcast de l'interview est accessible ici :
Selon First, "Bitcoin & Crypto-monnaies pour les Nuls" s'achemine vers les 5 000 exemplaires vendus, ce qui est fort honorable pour un livre sur un sujet "technique".
Du coup, First nous a commandé une 2ème édition qui va sortir à la rentrée et intégrer certains phénomènes récents tels que les NFT, ce marché qui couvre notamment les oeuvres d'art.
Elle a obtenu 25 commentaires positifs sur Amazon et m'a valu de nombreux éloges : la biographie de Mark Zuckerberg, initialement sortie en novembre 2018 chez La Martinière.
Grâce à une nouvelle offre proposée par Amazon, elle vient de sortir en version "reliée" et donc avec une couverture cartonnée solide.
Courrier Cadres m'a interviewé sur le type de management de Mark Zuckerberg. Pour rappel, je suis l'auteur du livre "Mark Zuckerberg, la biographie" (2018) initialement paru à La Martinière et bientôt disponible en version poche.
Quelques extraits de l'interview menée par Fabien Soyez :
Qu’il s’agisse de ceux qui travaillent chez Facebook ou de personnes qui n’y sont plus, même après avoir été licenciées, tous disent du bien de lui”, constate Daniel Ichbiah, biographe de Mark Zuckerberg. Pourtant, le geek à capuche devenu milliardaire n’a pas toujours été un chef modèle.
En 2005, quand le réseau social émerge, “Zuck”, 21 ans, n’a rien d’un chef d’entreprise. Surpris par le succès de son site, il se retrouve propulsé à la tête d’une start-up d’une cinquantaine d’informaticiens, sans aucune formation en management.“Une grande part de ses innovations sont le fruit de ses réflexions personnelles, auxquelles il se livre en solitaire, et tous les grands changements sont décidés par lui. Les idées des autres… Il les retoque sans prendre de gants, en se montrant cassant et impatient”, décrit Daniel Ichbiah.
“Il arrive qu’il débarque armé d’une épée de samouraï factice, et menace de pourfendre ceux dont le travail laisse à désirer. Il parle sans animosité, avec un zeste d’humour noir, mais ce n’est pas forcément bien vécu”. Résultat : à l’époque,“Zuck” n’est pas considéré par ses employés comme un bon président.
(...)
En parallèle, Mark Zuckerberg prend conseil auprès d’un ami, le directeur général du Washington Post, Don Graham. “Il lui a demandé s’il pouvait le suivre pendant une semaine, afin de s’inspirer de sa façon de diriger une organisation. Graham est un manager bienveillant, débonnaire. Il lui a tout appris des rouages de la gestion d’une entreprise et de ses employés”, raconte Daniel Ichbiah. Le fondateur de Facebook s’inspire aussi d’un autre de ses amis : Steve Jobs, le créateur d’Apple. Il glane auprès de lui des conseils sur la façon de recruter “des personnes douées et motivées”, et d’entraîner derrière soi toute une équipe.
“Jobs l’a poussé à partir quelques semaines en Inde, pour réfléchir sur son avenir et méditer. Et c’est là qu’il a pris conscience qu’il était important pour lui de s’ouvrir aux autres”.
(...)
Suite à tous ces conseils, Mark Zuckerberg rénove les bureaux de Palo Alto, et y met en place un environnement de travail confortable, avec une cantine gratuite en self-service, des tables de ping pong, et un espace ouvert. Il décide que son entreprise paiera les amendes de stationnement des employés, et loue une maison dans les montagnes de Californie, où chacun peut se rendre à sa guise, pour “faire une pause”. Peu à l’aise en public, il se fait également coacher en la matière.
“Entre la conférence All Things Digital en 2010, durant laquelle il bafouillait et suait à grosses gouttes face aux questions des journalistes, et ses apparitions un an plus tard, il s’est métamorphosé”, constate Daniel Ichbiah.
Sorti début avril, "La 5G pour les Nuls" fait le point sur cette technologie qui a tant défrayé la chronique. J'ai placé un extrait du livre sur cette page :
En tout cas, le livre a convaincu l'opérateur Orange qui va en placer 3 000 dans ses boutiques ! L'occasion pour ceux qui le souhaiteraient de faire le point sur cette technologie, au-delà de toutes les rumeurs qui ont pu courir à son sujet.
Comme vous peut-être je reçois régulièrement mon lot de vidéos et pétitions à propos de la 5G. Parfois certains tentent de m'en parler au téléphone. Ce qui m'a le plus frappé, c'est que, quand je demande des précisions techniques, je me retrouve généralement face à une énorme ignorance. La plupart de ceux qui s'alarment ainsi ne savent juste pas de quoi ils parlent au juste...
J'ai donc réalisé cette page qui examine certains des mythes autour de ce sujet et apporte quelques éclairages techniques.
Le cloud gaming c'est quoi au juste ? Atlantico m'a interviewé sur la question. Le titre de l'interview pourrait être trompeur : la nouvelle génération de consoles va-t-elle révolutionner l'industrie du jeu vidéo avec le Cloud Gaming". J'ai tenté d'expliquer pourquoi le problème ne se posait pas du tout ainsi. Quelques extraits :
tlantico.fr : Le Cloud Gaming on en parle depuis des années et on sait qu’il représentera le futur des consoles de jeux vidéo mais est-il actuellement à 100% fonctionnel ?
Daniel Ichbiah : La dématérialisation du contenu a d’abord touché le secteur de la musique avec des applications telles que Deezer et Spotify. Dans le secteur des films, Netflix, Amazon Prime ou OCS se sont peu à peu imposés comme la forme de consommation préférentielle. Et il faut bien le dire, le confinement a accéléré le mouvement.
Le jeu vidéo est en train de subir une même mutation. Il a traditionnellement été associé à un support physique tel qu’une cartouche ou un DVD. Depuis plusieurs années, le cloud gaming a émergé. Le jeu réside sur un serveur et ses données sont téléchargées (parfois en temps réel) sur l’appareil utilisé à un moment donné. Cette tendance actuelle du jeu vidéo en streaming est donc disponible à partir d’offres telles que GeforceNow ou Microsoft Game Pass.
Il faut distinguer deux types d’usage : le jeu que l’on télécharge depuis un cloud, plutôt que d’avoir à acheter un DVD en magasin. On le télécharge une fois pour toutes sur un appareil puis on y joue. Et puis, et cela va être peu à peu le point essentiel : le jeu qui est executé depuis un serveur en temps réel, ce qui implique qu’il n’est pas nécessaire de télécharger quoi que ce soit.
L’avantage essentiel du cloud gaming dans ce deuxième contexte, c’est de permettre à un joueur de s’adonner à un jeu indépendemment d’un support donné. Puisque le jeu réside sur un serveur éloigné, on peut théoriquement y jouer à partir d’une console, d’une tablette, d’un PC, d’un iPhone… On peut même reprendre sur sa tablette le jeu que l’on a démarré sur console, en se retrouvant exactement là où on l’a laissé. Cela veut également dire que l’on dispose à tout moment, de la dernière version disponible – pas besoin de télécharger d’énormes mises à jour, ce qui pouvait parfois prendre une bonne heure sur certains jeux en ligne il y a encore une dizaine d’années. C’est clairement à ce niveau du jeu présent sur le serveur que le cloud gaming va prendre le relais de services tels que Netflix dans la vidéo ou Deezer dans la musique.
Concernant ce type de cloud gaming avec un jeu s’exécutant sur le serveur, pour qu’il soit 100 % fonctionnel, la balle n’est pas tant dans le camp des éditeurs de jeux que dans le secteur des télécoms. C’est la fibre optique qui rend ce type de cloud gaming possible, surtout si l’on veut jouer avec une définition 4K et un son surround. A terme, ce sera aussi la 5G. Car dans le secteur du jeu vidéo, la vitesse est cruciale. Si l’on tire sur un extra-terrestre venu envahir notre planète, quelques centièmes ou dixièmes de seconde de décalage peuvent faire toute la différence. Si la connexion n’est pas assez bonne, le temps que l’information soit traitée par le serveur, le monstre a largement eu le temps de s’écarter. La fibre optique a résolu la question pour les jeux que l’on pratique à domicile et la 5G devrait apporter cette même instantanéité sur les supports mobiles connectés : tablette, téléphone mobile… Après cela, ce qui peut compliquer le cloud gaming, c’est que parfois, un trop grand nombre de joueurs se connectent en même temps, ce qui rend difficile une plate-forme donnée de les accueillir tous à un moment donné. Il faut donc parfois prévoir d’être placé sur une file d’attente.
Quelles sont les meilleures plateformes de Cloud Gaming sur le marché ?
Tous les grands acteurs du logiciel sont en train d’investir ce domaine. Pour certains d’entre eux, tels que Amazon et Google, il y a là une opportunité forte de s’introduire nouvellement dans ce domaine.
Dans cette interview réalisée pour Futura Sciences, Pierre Lefèvre, pionnier de la voiture autonome nous révèle quelques "scoops" d'un futur assez proche.
Quelques extraits :
Quelles infrastructures seraient nécessaires dans les villes pour obtenir des véhicules autonomes totalement sûrs ?
Les systèmes actuels utilisent des caméras pour repérer les feux de circulation. Mais, par exemple, dans Paris, il arrive que la caméra ne voit pas le feu rouge pour diverses raisons -- il y a un camion devant, etc. Or, un véhicule autonome ne peut pas se permettre d'ignorer un feu rouge. Donc, pour des raisons de sécurité, il est nécessaire d'établir une connexion avec les feux, soit en utilisant le DSRC, soit en 5G.
Le DSRC est la norme de connectivité qu'ont établi les constructeurs automobiles il y a un peu plus d'une dizaine d'années -- aux USA, la plupart des feux rouges ont du DSRC et peuvent donc communiquer leur état. Nous avons aussi des cartes qui nous disent qu'il y a un feu à tel emplacement. Si on ne le voit pas, ou s'il n'y a pas de connexion avec l'infrastructure, on ne roule pas. À terme, l'industrie de l'automobile sera obligée de passer par la 5G.
Le passage à la 5G est-il inévitable pour les véhicules autonomes et quel est son intérêt ?
Il existe des technologies que l'on dit « disruptive » et qui engendrent un changement de paradigme. Par exemple, lorsque l'on voit des photos de New York, en 1902, il y a des chevaux partout et les scientifiques d'alors expliquent que, ce n'est parce que les voitures existent que les chevaux vont disparaître. Puis, on regarde une photographie de New York onze ans après et il n'y a plus un seul cheval. Il a suffi d'une décennie pour métamorphoser une ville entière et pour que des routes adéquates soient construites.
Pour ce qui est du véhicule autonome, le phénomène « disruptif » va être la 5G. Elle va permettre de pallier les limitations des capteurs actuels. En fait, ce qui va réellement lancer le véhicule autonome, c'est le déploiement de la 5G. La possibilité de « voir » à l'avance un coin du carrefour va être réellement utile.
Plus tôt on obtient une information, et plus tôt on peut freiner. Et cela nous intéresse de savoir ce qui se trouve à l'angle au carrefour. Donc, tout ce qui peut traiter des données et l'envoyer au véhicule (un vélo arrivant à l'intersection, etc.) est bon à prendre.
Quels sont les avantages des véhicules autonomes ?
Ils vont permettre de rendre la ville aux habitants, générer de la liberté plutôt que de la contrainte. Étrangement, si on place un système de véhicules autonomes dans un campus, on encourage les gens à marcher. S'ils savent qu'ils peuvent revenir à n'importe quelle heure en appelant un véhicule, ils seront tentés d'aller à pied.
À quelle vitesse roulent vos véhicules autonomes ?
Pour ce qui est de nos navettes, nous roulons en centre-ville et donc à des vitesses peu élevées. Cette vitesse est constamment calculée par le système, avec un accélération maximale, positive ou négative, pour le confort des usagers. Par exemple, s'il s'agit d'un minibus avec des passagers debout, il faut prendre en compte qu'avec une accélération de 1,5 mètre/seconde2, les voyageurs commencent à perdre leur équilibre.
Si le véhicule se trouve dans une zone piétonne, le véhicule avance lentement. S'il se trouve au milieu d'un trafic, il avance à la vitesse de ce trafic. Et s'il s'agit d'une voie dédiée, rien n'empêche de rouler à 60 km/heure. Et chaque fois que le véhicule a un problème, il s'arrête. À partir de là, un superviseur peut le redémarrer.
Véritable phénomène de société, l'essor de la vidéo en ligne a généré un nouveau passe-temps, voire un métier à temps plein temps : Youtubeur.
Si vous voulez à votre tour plonger dans ce grand bain, ce livre vous livre les recettes pour réussir à choisir un thème, tourner et mettre en ligne vos vidéos, gagner des abonnés, puis monétiser votre chaîne.
J'ai mis en ligne mes premières vidéos sur Youtube dès 2007, de façon épisodique. J'avais même démarré plus tôt encore sur Dailymotion - à l'époque nous ignorions encore quelle plate-forme aurait les faveurs du public.
Au départ, je postais avant tout des compositions musicales ou bien encore des interprétations à la guitare de standards.
Dès cette époque, j'ai pu apprécier le frisson d'avoir des clips qui touchent un certain public.
Fort naturellement :
je me suis formé au montage,
changé plusieurs fois de caméra numérique,
découvert qu'il valait mieux filmer dans certains décors, plutôt que dans d'autres…
et bien d'autres choses, sur le tas.
Par la suite, j'ai commencé à réaliser des clips autour de certains livres que j'avais écrits, notamment sur la biographie du groupe Téléphone.
Surprise... Certains d'entre eux accumulaient des dizaines de milliers de vues, sans que je fasse quoi que ce soit de particulier pour cela.
Youtube, c'est un peu cela...
On découvre une nouvelle compétence, celle de filmer, de se mettre en scène, on apprend à réaliser un montage.
Notre création est mise en ligne. Et l'on a le plaisir de voir qu'elle est exposée à grande échelle et qu'elle est appréciée par certains.
Certaines vidéos, au bout d'un certain temps, vivent leur vie, accumulent des milliers de vues chaque mois.
Atlantico m'a demandé d'indiquer et commenter quels sont les quelques gadgets et appareils qui ont retenu mon attention pour cette rentrée. Au menu : des écouteurs de Google qui font office de traducteur en temps réel, le nouveau casque d'Oculus, les lunettes de réalité augmentée attendues chez Apple et puis, aussi, et oui... la future Xbox de Microsoft, avant tout pour le service Game Pass, sorte de Netflix du jeu vidéo. En la matière, j'ai dû me livrer à une certaine prospective car il n'est pas certain que tous ces produits seront disponibles en France d'ici la fin de l'année.
L'interview est accessible en mode 'payant', donc je la reproduis ici.
Quels sont les gadgets et appareils les plus attendus en cette rentrée ?
Daniel Ichbiah : Parmi les appareils que je vais évoquer, certaines questions se posent pour le calendrier de sortie.
Il y a tout d’abord les lunettes de réalité augmentée d’Apple qui seraient normalement annoncées le 8 septembre. Nous sommes encore néanmoins dans la prospective. Il y a énormément de signes qui laissent à penser qu’ils vont lancer des lunettes de réalité augmentée.
C’est assez similaire à ce que Google avait voulu faire avec les Google Glass. Google avait dû abandonner le projet en partie parce que la technologie des télécoms n’était pas au rendez-vous.
La 5G a été lancée dès août 2018 aux Etats-Unis. La rapidité de communication a été étendue. Elle est suffisante pour pouvoir superposer sur des lunettes des informations. Je vous croise dans la rue, je peux afficher votre profil Facebook. Cela pourrait certes avoir des incidences sur la vie privée et il faudra sans doute solliciter l’autorisation des personnes concernées. De même si vous passez dans une rue, et que vous êtes adepte d’un certain stylo à l’ancienne et la technologie va vous indiquer que dans la boutique qui se trouve à vingt mètres, il y a le genre de stylo que vous appréciez.
Ce serait un nouveau type d’application qui superpose sur la vie courante des informations. Dans un musée, en regardant un tableau, les informations liées à l’œuvre pourraient se superposer par-dessus à travers les lunettes. C’est une vraie révolution. Il y a énormément de signes qui laissent à penser qu’Apple va sortir ces lunettes. Certaines interfaces de programmation dans le nouveau OS laissent à penser qu’elles sont destinées à des applications de réalité augmentée.
Ce lancement serait important pour Apple car la firme n’a pas créé la surprise depuis un certain temps. L’Apple Watch n’a pas été très bluffante. Ils pourraient frapper un grand coup avec ces lunettes.
Il est possible que Google, qui travaille sur cette technologie depuis bien plus longtemps qu’Apple, réplique très rapidement.
Pour le second appareil très attendu, il concerne Google. Il s’agit des Google ear buds 2. Ils avaient lancé le premier modèle aux Etats-Unis il y a deux ans. Il n’avait pas été importé en France. Ce sont des espèces de pastilles que l’on met dans l’oreille, un peu comme les air pods d’Apple. Ces Google ear buds ont un atout assez incroyable. Lorsque vous utilisez ces ear buds, un module de traduction automatique est intégré. Si vous êtes dans un pays étranger, avec un téléphone android, si vous dites une phrase en français, le téléphone va traduire ce que je dis à mon interlocuteur dans sa propre langue. Il va me répondre en langue étrangère et je vais alors entendre sa réponse en français. De fait, Google a fait des progrès en intelligence artificielle liés au langage qui sont faramineux. Microsoft avec Cortana, Apple avec Siri travaillent également sur cette technologie mais Google commence a devenir très performant.
Les earbuds servent bien évidemment pour la musique également. Ils disposent d’une isolation dite « passive » - ils ne masquent pas totalement le bruit extérieur.
Il y a ensuite la Xbox Series X de Microsoft qui va sortir. Il est encore très difficile de savoir si ce sera un très gros succès. Il y a néanmoins un phénomène qui est un atout pour la firme. Microsoft a lancé un service qui s’appelle Xbox Game pass. Cela fonctionne comme une sorte de Netflix du jeux vidéo. Ils ont déjà dix millions d’abonnés aux Etats-Unis. Les jeux sont accessibles sur la Xbox actuelle, même avec l’ancienne et aussi sur des PC. Cela a pris de court Nintendo et Sony qui n’avaient pas prévu d’offres similaires.
En elle-même, la nouvelle Xbox est assez incroyable. Elle constitue ce qu’on aura vu de plus puissant en termes de capacité avec un disque dur d’un, un téraoctet en SSD. Est-ce que les gens abonnés au Xbox game pass vont se procurer la nouvelle console ? Pour certains, c’est fort possible.
Microsoft adopte-là la stratégie de l’océan bleu. La même méthode que Nintendo avait suivi pour lancer sa Wii en 2006. Si on ne peut pas gagner dans une arène, on change l’arène. A l’époque, les consoles se battaient sur la puissance. Nintendo avait changé la donne en se positionnant sur le fait d’élargir le public des jeux vidéo et ils avaient gagné le combat en faisant ça.
Microsoft a donc pris une approche différente de Nintendo et de Sony en lançant ce service Xbox Game Pass. C’est très malin. La future console qu’ils s’apprêtent à lancer dispose également d’un beau look comme un monolithe noir, un côté « 2001, L’Odyssée de l’espace » qui est très impressionnant.
Il y a également un autre produit qui pourrait faire parler de lui. Le Oculus Connect 6. Il s’agit d’un casque de réalité augmentée. Il est plutôt d’entrée de gamme mais de haute qualité. Oculus a été racheté par Facebook. La firme de Mark Zuckerberg a fait en sorte qu’on puisse utiliser tous les jeux de réalité virtuelle réalisés pour les autres casques Oculus sur ce modèle. Facebook a développé un concept pour tenter de faire décoller la réalité virtuelle. Cela s’appelle Facebook Horizon. Cela s’apparente un peu à Second Life qui était apparu au début des années 2000. Il s’agissait d’un environnement virtuel dans lequel il était possible d’évoluer et de croiser d’autres joueurs. Il était possible de créer des villes et de nombreuses activités. Facebook a transposé cela en réalité virtuelle.
Mark Zuckerberg a d’ailleurs précisé qu’ils vendaient énormément de casques et d’applications liés à la réalité virtuelle. C’est un domaine qui commencerait donc à prendre après des débuts bien difficiles.
Youtubeur, comment réussir sa chaîne, est la nouvelle édition du livre Devenir Youtubeur publié en 2017 et qui a connu un succès plus qu'honorable.
Pour cette nouvelle édition, j'ai ajouté de nombreux points. Par exemple, je consacre plusieurs pages à des outils gratuits de référencement de ses vidéos sur Youtube et Google. Car bien évidemment, il importe de faire le maximum pour que ses clips soient largement proposés aux internautes.
Des conseils techniques pour la réalisation optimale d'un clip ont été ajoutés ou mis à jour : combien de lumières placer dans le décor, comment les disposer, etc.
Plusieurs Youtubeurs émérites apportent leur témoignage dans cette nouvelle édition : Enjoy Phoenix, Roxanne, Fabien Olicard (Le Mentaliste), Bilan Hassani, Emmanuel de Lollywood, Calj Beut, Michel Beaudonnet de Tête à Claques... Ils nous donnent quelques unes de leurs recettes pour s'imposer en 2020.
Le vendredi 31 janvier, sur la demande de Jenny-Jo Lawson, je vais organiser un atelier sur le métier de Youtubeur, dans le WeWork de la rue du Colisée à Paris 8ème.
Dans cette vidéo réalisée sur place, nous présentons l'atelier lui-même.
Jenny Joe est coach et a réalisé de nombreuses prestations autour du bien être et de l'acquisition de compétences.
Le contenu de l'atelier est basé sur le livre Devenir Youtubeur que j'ai sorti en 2017 et qui va avoir une nouvelle édition début 2020 :
La description du livre se trouve sur cette page :
Ces diverses informations sont inspirées du livre Devenir Youtubeur, publié chez Omaké Books en 2017 et dont une nouvelle version sort en janvier 2020.
En 2017, j'ai publié ce livre 'Comment être n°1 sur Google pour les Nuls et il a eu un bon accueil, au point où nous avons sorti une édition augmentée l'année suivante.
Certains de ceux qui avaient eu vent de cette expertise m'ont demandé si je pouvais les aider à monter en page 1 de Google. Avec Pierre Hinard, grand photographe et professionnel de la musique, nous avons donc lancé une activité, baptisée Numero Uno.
Une amie, Florence, nous a fait appel pour référencer les pages de ses centres de formation. Nous avons notamment dû oeuvrer sur les requêtes suivantes :
Commander les objets de tous les jours par des gestes de la main, tel est l'objectif de Google avec Soli. Atlantico a souhaité m'interviewer sur le sujet. Quelques extraits :
En quoi ce projet répond-il aux enjeux de l’internet des objets ou de la maison intelligente ?
(...)
Pour ce qui est de Soli, la grande nouveauté, c’est l’utilisation d’un signal radar. Google prend une toute autre approche que Microsoft puisque le radar peut être intégré à n’importe quel objet. A partir de là, les gestes de l’utilisateur sont interprétés : je fais un signe aux rideaux pour qu’ils s’ouvrent, au thermostat pour qu’il monte la chaleur, à la radio pour changer de station… Un avantage sur Kinect, c’est que Soli va pouvoir fonctionner dans un décor peu éclairé ou même dans le noir.
Au fond, il est probable que les deux technologies (commande vocale et commande par geste) vont cohabiter et qu’à terme, nous aurons les deux dans la plupart des objets.
(...)
Quelles autres applications pourraient être faites de ce genre de technologies ?
Il n’y a pas de limite car le pilotage d’un objet à distance, ce n’est pas uniquement réservé à la maison. Par exemple, imaginons que je sois un professeur et j’aime bien me placer au milieu de mes élèves. Rien n’empêcherait de pouvoir écrire sur le tableau blanc à distance, d’y opérer des dessins ou de faire afficher des vidéos du Web – pour ce dernier exemple, soit dit en passant, la commande serait plus adéquate avec le vocal ce qui confirme que les deux technologies vont cohabiter. Dans la ville, les panneaux d’information pourraient être consultés avec des gestes.
(...)
Google est-il le seul acteur à se positionner sur ce type de technologies ? Que proposent les autres géants ?
(...)
Pour ce qui est de l’existant, le récent salon CES à Las Vegas a montré que Amazon avait pris une sacrée avance au niveau de la commande vocale puisque des centaines d’appareils devraient fonctionner avec Alexa dans un proche futur. Microsoft a effectué de grandes recherches sur l’interconnexion des objets, à savoir, comment un nouvel objet pourrait se faire ‘connaître’ aux autres au moment où il entre dans la maison. Quant à Xiami, sa gamme d’outils domotiques est déjà large et il est probable qu’ils travaillent eux aussi sur des technologies similaires et leur avantage, c’est qu’ils savent proposer des produits efficaces hyper concurrentiels.
Soit dit en passant, ce que Google gère à merveille, c’est de distiller en permanence l’idée qu’ils sont devenus le nouvel Apple, c’est à la société la plus en pointe sur la recherche. Donc régulièrement, ils nous tiennent informés de leurs avancées, sans forcément que l’on sache à quel moment une technologie donnée sera déployée. Nous avons l’automobile auto-pilotée qui a été présentée au public depuis près d’une dizaine d’années déjà, les lunettes de Réalité Augmentée qui ont fait grand bruit mais n’ont pas été lancées dans le réel – il manque notamment le 5G pour qu’elles puissent être efficaces. Qu’importe, Google fait passer le message qu’elle est la société la plus en pointe actuellement.
Ce dimanche midi, Fabienne le Moal m'a interviewé sur Europe 1 à propos du CES 2019, ce fameux salon de l'électronique qui se tient à Las Vegas. Nous avons évoqué de nombreux nouveaux objets connectés, les automobiles auto-pilotées, les assistants vocaux mais aussi le fait que les Français, comme l'année précédente, sont à l'honneur avec pas moins de 57 applications nominées.
Rappelons que cette biographie de Steve Jobs, écrite et publiée de son vivant, a été n°1 des ventes en août 2011. La présente version publiée en 2016 inclut de nombreuses mises à jour et enrichissements.
France Inter m'a longuement interviewé sur la vie de Steve Jobs dans l'émission de Si l'Amérique m'était contée. C'est Xavier Mauduit qui mène l'entretien. Nous revenons sur la jeunesse de Steve, ses déceptions lors du voyage en Inde, son retour aux USA où il crée Apple, sa disgrâce et son retour triomphal.
Les anecdotes citées lors de l'émission sont tirées de ce livre que j'ai écrit sur Steve Jobs et qui s'est classé n°1 des ventes à la fin août 2011. Le podcast de l'interview est également présent sur cette page.
A gauche se trouve la couverture originelle tandis qu'à droite se trouve la version réalisée par le très doué David Gliere.
Elle vient de sortir. C'est un app intitulée 'Quiz Jeu Vidéo'. Plus de 500 questions pour tester les connaissances des amateurs du genre. Quelques exemples ?
Quelques jours après l'installation de la 1ere machine Pong dans un bar, elle ne fonctionne plus. Pourquoi ?
La tirelire est remplie à ras bord de pièces
Un insecte s'est introduit dans la fente de réception des pièces
Un circuit a fondu du fait de la chaleur
La bonne réponse : la une !
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Quelle a été la première console avec un lecteur de CD ?
La Sega Saturn
La 3DO
La PlayStation
Bonne réponse : la 2.
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D'où Satoshi Tajiri a-t-il eu l'idée des Pokémon ?
De la lecture d'un roman de science-fiction japonais
Dans un manga traitant de la métamorphose
De l'observation des chrysalides se transformant en papillon
Suite à l'affaire aux USA où il a été prétendu que SIRI, le logiciel de reconnaissance vocale d'Apple aurait servi de témoin à charge, une petite chronique sur les objets intelligents....
Le site Altantico m'a interviewé à propos de ce couple dont l'enfant a dépensé 2 000 euros en accessoires sur un 'Freemium'. Je me suis évertué à expliquer que cela paraissait tout de même louche, étant donné que l'iPad désactive le mot de passe en 15 minutes. Difficile de croire que cet enfant ignorait qu'il accédait à des options payantes et surtout, il a fait une sacré frénésie d'achats en un quart d'heure qui montre qu'il n'avait pas vraiment l'intention de jouer, mais de progresser ultra rapidement... Pas sûr que le message soit bien passé quand je vois comment la chronique a été titrée ;-))
En tout cas, voici le lien vers l'article sur Atlantico :
Atlantico : En février dernier, une mère de famille britannique a découvert avec stupeur que plus de 2000 euros lui avaient été débités par Apple. Son fils avait acheté en moins d'un quart d'heure de très nombreuses options payantes pour son jeu favori avec l'iPad familial (voir ici). Quels sont les moyens d'éviter le piège des "freemiums" - ces jeux gratuits en apparence mais possédant des options payantes activées par un débit automatique ?
Daniel Ichbiah : Je suis tout de même fort étonné. Le fait qu’il faille payer les accessoires ou options supplémentaires est clairement indiqué. Il faut également savoir que ces options peuvent être gagnées normalement - sans payer - en jouant au jeu. Le fait de les acheter est une option destinée aux joueurs qui veulent gagner du temps. Ordinairement, ce sont des adultes qui achètent les options payantes, pas les enfants. Il faut certes informer les parents de ce risque, mais le système du freemium repose sur l’achat potentiel de ressources. Le fait que la mère ait été débitée de 2 000 euros montre que l’enfant n’avait pas vraiment l’intention de jouer, plutôt celle de gagner à tout prix, car il les a acheté en un temps extrêmement limité. Apple a eu le geste de rembourser ces parents il faut tout de même le dire.
Depuis, la Commission européenne s'est attaquée à ce problème (voir ici) en convoquant Apple et Google pour évoquer un système pernicieux : il est fréquent que "les consommateurs ne soient même pas conscients qu'ils dépensent de l'argent", car les jeux sont présentés comme gratuits. Outre le système de débit automatique, l'étiquette "free to play" n'est-elle pas trompeuse ?
Daniel Ichbiah : Le fait qu’il faut payer pour acheter est clairement indiqué. Le freemium a été popularisé par l’éditeur Zynga à partir de 2009, mais c’est un modèle qui existe depuis plus de 20 ans. Par exemple, le jeu Doom lancé en 1992 avait un niveau gratuit. Le fait qu’il soit gratuit servait à "appâter" le joueur. S’il voulait jouer aux autres niveaux, il lui fallait payer. C’est en fait le modèle de la plupart des jeux… C’est aussi le modèle de nombreux journaux en ligne : certains articles sont gratuits et d’autres payants. Enormément d’offres du Web reposent sur ce modèle. La plupart des logiciels sont en essai gratuit et si l’on veut certaines options, il faut payer.
Ce qui s’est passé c’est que, à partir de 2004, pour des jeux en lignes comme World of Warcraft, Guild Wars 2 ou Star Wars the Old Republic nous avons eu un "commerce" qui s’est mis en place. En gros, certains jouent à un tel jeu jusqu’à atteindre un certain niveau puis revendent leur acquis à d’autres joueurs qui estiment qu’ils n’ont pas le temps de jouer suffisamment longtemps pour acquérir ces niveaux / accessoires. Le site IGE.com est spécialisé dans une telle revente.
Là où Zynga a innové, c’est en intégrant directement cette vente d’accessoire dans ses jeux. Par exemple, dans Farmville, je peux prendre le temps de faire pousser les graines, avoir de belles plantes, je récolte un argent virtuel propre au jeu qui va servir à acheter une vache, etc. Mais je peux aussi gagner du temps en achetant la vache directement à Zynga avec de vrais dollars. C’est là le modèle qui a été repris par des éditeurs comme Whatsapp ou King (qui édite le best-seller Candy Crush).
Les abus ont commencé avec des jeux comme My Little Pony : Friendship Is Magic de Gameloft/Hasbro (2012). Dans ce jeu particulier, certains éléments nécessaires pour compléter l’histoire auraient nécessité des années de jeu si on voulait les acquérir par sa seule compétence. Certains ont estimé qu’il aurait fallu jouer pendant 10 ans si on voulait terminer le jeu sans débourser un centime. Là, c’est grave, c’est déloyal de la part de l’éditeur. Ce sont ces jeux qu’il faut dénoncer ouvertement. Sur la plupart des autres jeux, le fait que de très jeunes joueurs décident d’acheter les accessoires, indique que pour l’essentiel, ils ne veulent pas jouer, juste accumuler des points. Donc, c’est sûr, il faut informer les parents. Il semble pourtant que le modèle soit clair.
Bruxelles a demandé à l’industrie des applications mobiles de trouver des solutions afin d'assurer une protection aux utilisateurs. Apple a pourtant déjà instauré des garde-fous. Depuis 2011, le mot de passe est demandé toutes les quinze minutes pour télécharger des options payantes. Il existe un réglage pour désactiver toute possibilité d'acheter des applications ou extensions. Que les marques pourraient-elles faire de plus ?
Daniel Ichbiah : Apple demande effectivement toujours un mot de passe avant qu’il soit possible d’acheter et dans la mesure où le laps de temps est de 15 minutes, il est extrêmement curieux qu’un enfant ait pu acheter autant de choses en si peu de temps ! Il n’avait pas l’intention de gagner les options par sa compétence. Il voulait juste accumuler des points. Bon, je peux comprendre le désarroi des parents qui ont découvert qu’ils avaient été débitées de 2 000 euros. C’est sûr qu’il faut les informer de ce risque. En revanche, le fait que les options sont payantes est clairement indiqué.
Les médias et le grand public semblent découvrir ce phénomène. Pourtant, les systèmes de paiement en ligne et de débit automatique existent depuis des années. Comment expliquer ce manque de prise de conscience ? Et comment y remédier ?
Daniel Ichbiah : Avant tout, il faut informer les parents du risque. Les éditeurs de jeux n’ont pas forcément réalisé qu’en laissant leurs enfants jouer à un jeu ‘freemium’, celui-ci pourrait abuser des options payantes. Je ne vois pas trop comment y remédier, à part un avertissement très clair aux parents.
Ce problème n'est pas spécifique d'Apple. Quels sont les autres pièges à éviter ?
Daniel Ichbiah : Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ce n’est pas un "piège". Le fait que l’on peut acheter, n’est pas caché. C’est peut-être le terme "freemium" qui est trompeur en fait.
En tout cas, c’est l’envie de progresser facilement dans un jeu qui est le moteur des achats d’accessoires sur les freemiums. On peut payer pour "gagner" avec moins d’effort. On peut considérer qu’il y a de l’abus quand, comme avec My Little Pony : Friendship Is Magic il n’est pas raisonnablement possible de gagner avec sa seule compétence. C’est ce type de jeux qu’il faut dénoncer.
Cela dit, il est possible de régler sa tablette ou son téléphone pour limiter cette fonction. Ainsi, dans les paramétrages d’Apple, on peut empêcher l’achat automatique de bonus. Sur Android, cela doit sans doute être possible, en tout cas, il est probable que Google va le mettre en place.
Le magazine en ligne Atlantico m'a interviewé sur les Google Glass... Quel est leur impact sur la vie privée ? J'ai surtout voulu faire remarquer que Babak Parviz, le chef du projet ambitionnait initialement de créer des lentilles de Réalité Augmentée. Et oui !...
Dans sa liste des choses "à faire et à ne pas faire" avec des Google glasses, le géant du web donne aux "expérimentateurs" des conseils qui pourraient relever de l'évidence : ne pas s'énerver lorsque les gens posent des questions sur lesdites lunettes, les enlever au restaurant, demander l'autorisation des personnes avant de les prendre en photo… Ces indications sont-elles l'émanation d'une volonté plus profonde de Google d'accompagner constamment nos vies, de s'y introduire ?
Daniel Ichbiah : Pour ce qui est des conseils donnés par Google sur l'usage des Google glasses, il fait savoir que la firme marche sur des œufs. Car si on va au bout de la logique, il s'agit d'une intrusion extrême dans la vie privée des gens, qu'il s'agisse de ceux qui les qui les portent ou de ceux qui les croisent. Porter des Google glasses, cela revient à exposer en permanence sa vie privée. Un jour, des applications de reconnaissance des visages se développeront, et elles se vendront comme des petits pains. Une consultation peut ainsi être lancée sur les personnes croisées ; on saura leur nom, leurs goûts, leurs habitudes de consommation… C'est pourquoi les porteurs de Google glasses vont susciter une très forte méfiance. Comme Google a conscience de cela, l'entreprise se montre très prudente.
Il faut aussi savoir une chose sur Babak Parviz, le chef de projet des Google glasses : je l'avais interviewé en 2009 lorsqu'il était à l'université de Washington, époque à laquelle il travaillait sur un projet de lentilles connectées. Il aurait peut-être pu les développer dès aujourd'hui, mais il y a fort à parier que Google a calmé ses ardeurs, pour d'abord passer par les Google glasses. Car une fois que les gens porteront des lentilles virtuelles, plus personne ne pourra savoir qui peut les espionner ou non. Google avance donc avec prudence, d'autant qu'à une époque Gmail a suscité un tollé, tout comme Google Street View. Il est même étonnant que les Google glasses ne choquent pas davantage.
Les indications données dans cette notice ne peuvent cacher le fait que Google sait très bien les problèmes que posent les Google glasses, notamment au niveau des photos. C'est pourquoi je dis qu'ils marchent sur des œufs. La société est sur la sellette dans beaucoup de pays d'Europe, mais pas que : en Inde elle a été condamnée à 5 milliards d'euros d'amende pour violation de la vie privée. Les procès sont multiples au travers du monde. Bien que les dirigeants déclarent qu'ils n'affichent pas de publicités sur leurs lunettes, ils n'en ont pas besoin ; il suffit que vos habitudes soient connues pour vous orienter vers certains produits en ensuite empocher une commission.
De quelle manière la généralisation des Google glasses pourrait-elle changer les relations entre les personnes ? Pourquoi ?
Toute personne qui pourrait avoir un intérêt financier lors d'une rencontre avec quelqu'une trouverait dans les Google glasses une manne d'informations en temps réel. Beaucoup de gens filmeront, aussi, tout en sachant que la vidéo sera stockée sur un serveur dans un endroit inconnu. Le souci est là, et je pense que la gêne sur la vie privée sera telle que le lancement devrait être houleux.
Atlantico : Dans sa liste des choses "à faire et à ne pas faire" avec des Google glasses, le géant du web donne aux "expérimentateurs" des conseils qui pourraient relever de l'évidence : ne pas s'énerver lorsque les gens posent des questions sur lesdites lunettes, les enlever au restaurant, demander l'autorisation des personnes avant de les prendre en photo… Ces indications sont-elles l'émanation d'une volonté plus profonde de Google d'accompagner constamment nos vies, de s'y introduire ?
Daniel Ichbiah : Pour ce qui est des conseils donnés par Google sur l'usage des Google glasses, il fait savoir que la firme marche sur des œufs. Car si on va au bout de la logique, il s'agit d'une intrusion extrême dans la vie privée des gens, qu'il s'agisse de ceux qui les qui les portent ou de ceux qui les croisent. Porter des Google glasses, cela revient à exposer en permanence sa vie privée. Très vire, des applications de reconnaissance des visages vont se développer, et elles se vendront comme des petits pains. Une consultation pourra ainsi être lancée sur les personnes croisées ; on saura leur nom, leurs goûts, leurs habitudes de consommation… C'est pourquoi les porteurs de Google glasses vont susciter une très forte méfiance. Comme Google a conscience de cela, l'entreprise se montre très prudente.
Il faut aussi savoir une chose sur Babak Parviz, le chef de projet des Google glasses : je l'avais interviewé en 2009 lorsqu'il était à l'université de Washington, époque à laquelle il travaillait sur un projet de lentilles connectées. Il aurait peut-être pu les développer dès aujourd'hui, mais il y a fort à parier que Google a calmé ses ardeurs, pour d'abord passer par les Google glasses. Car une fois que les gens porteront des lentilles virtuelles, plus personne ne pourra savoir qui peut les espionner ou non. Google avance donc avec prudence, d'autant qu'à une époque Gmail a suscité un tollé, tout comme Google Street View. Il est même étonnant que les Google glasses ne choquent pas davantage.
Les indications données dans cette notice ne peuvent cacher le fait que Google sait très bien les problèmes que posent les Google glasses, notamment au niveau des photos. C'est pourquoi je dis qu'ils marchent sur des œufs. La société est sur la sellette dans beaucoup de pays d'Europe, mais pas que : en Inde elle a été condamnée à 5 milliards d'euros d'amende pour violation de la vie privée. Les procès sont multiples au travers du monde. Bien que les dirigeants déclarent qu'ils n'affichent pas de publicités sur leurs lunettes, ils n'en ont pas besoin ; il suffit que vos habitudes soient connues pour vous orienter vers certains produits en ensuite empocher une commission.
De quelle manière la généralisation des Google glasses pourrait-elle changer les relations entre les personnes ? Pourquoi ?
Toute personne qui pourrait avoir un intérêt financier lors d'une rencontre avec quelqu'une trouverait dans les Google glasses une manne d'informations en temps réel. Beaucoup de gens filmeront, aussi, tout en sachant que la vidéo sera stockée sur un serveur dans un endroit inconnu. Le souci est là, et je pense que la gêne sur la vie privée sera telle que le lancement devrait être houleux.
Dans sa liste des choses "à faire et à ne pas faire" avec des Google glasses, le géant du web donne aux "expérimentateurs" des conseils qui pourraient relever de l'évidence : ne pas s'énerver lorsque les gens posent des questions sur lesdites lunettes, les enlever au restaurant, demander l'autorisation des personnes avant de les prendre en photo… Ces indications sont-elles l'émanation d'une volonté plus profonde de Google d'accompagner constamment nos vies, de s'y introduire ?
Daniel Ichbiah : Pour ce qui est des conseils donnés par Google sur l'usage des Google glasses, il fait savoir que la firme marche sur des œufs. Car si on va au bout de la logique, il s'agit d'une intrusion extrême dans la vie privée des gens, qu'il s'agisse de ceux qui les qui les portent ou de ceux qui les croisent. Porter des Google glasses, cela revient à exposer en permanence sa vie privée. Très vite, les applications de reconnaissance des visage vont se généraliser et elles se vendront comme des petits pains. Une consultation pourra ainsi être discrètement lancée sur les personnes croisées ; on saura leur nom, leurs goûts, leurs habitudes de consommation… C'est pourquoi les porteurs de Google glasses vont susciter une très forte méfiance. Comme Google a conscience de cela, l'entreprise se montre très prudente.
Il faut aussi savoir une chose sur Babak Parviz, le chef de projet des Google glasses : je l'avais interviewé en 2009 lorsqu'il était à l'université de Washington, époque à laquelle il travaillait sur un projet de lentilles connectées. Il aurait peut-être pu les développer dès aujourd'hui, mais il y a fort à parier que Google a calmé ses ardeurs, pour d'abord passer par les Google glasses. Car une fois que les gens porteront des lentilles virtuelles, plus personne ne pourra savoir qui peut les espionner ou non.Google avance donc avec prudence, d'autant qu'à une époque Gmail a suscité un tollé, tout comme Google Street View. Il est même étonnant que les Google glasses ne choquent pas davantage.
Les indications données dans cette notice ne peuvent cacher le fait que Google sait très bien les problèmes que posent les Google glasses, notamment au niveau des photos. C'est pourquoi je dis qu'ils marchent sur des œufs. La société est sur la sellette dans beaucoup de pays d'Europe, mais pas que : en Inde elle a été condamnée à 5 milliards d'euros d'amende pour violation de la vie privée. Les procès sont multiples au travers du monde. Bien que les dirigeants déclarent qu'ils n'affichent pas de publicités sur leurs lunettes, ils n'en ont pas besoin ; il suffit que vos habitudes soient connues pour que les Google Glass puissent vous orienter vers certains produits vendus dans le quartier où vous vous trouver - correspondant à ce que vous aimez. Google pourra ensuite empocher une commission dans la boutique où vous vous rendrez.
De quelle manière la généralisation des Google glasses pourrait-elle changer les relations entre les personnes ? Pourquoi ?
Toute personne qui pourrait avoir un intérêt commercial lors d'une rencontre avec quelqu'un disposera, avec les Google glasses une manne d'informations en temps réel. Beaucoup de gens filmeront ce qu'il voit. Or, la vidéo sera stockée par Google sur un serveur dans un endroit inconnu.Le souci est là, et je pense que la gêne sur la vie privée sera telle que le lancement devrait être houleux.
Une porteuse de Google glasses a récemment été agressée dans un bar. Une prise de conscience - parfois violente, certes - est-elle en train de voir le jour ?
Les réactions suscitées par la rencontre avec des porteurs de Google glasses sont encore trop méconnues. Je ne sais pas moi-même comment je réagirais. Peut-être demanderais-je au journaliste qui m'interroge de les enlever avant de commencer. Mais ce qui fait bien plus peur, c'est le projet de lentilles connectées, qui arriveront de toute façon un jour.
Au final, quelle est la société rêvée de Google ? Les Google glasses y jouent-elles un rôle central ?
Si on veut comprendre Google, il faut savoir que c'est pour l'essentiel une agence de vente de publicité. Google, via les mots-clés, est là pour vendre de la publicité, et rien d'autre. Avec les Google glasses, on peut imaginer que l'appareil nous indiquera différentes adresses en fonction de ce que nous regardons, ce que nous aimons, où se trouvent les prix les plus bas… On pourrait aussi imaginer un système de reconnaissance fonctionnant comme ceci : la Google Glass identifie la vitrine que nous sommes en train de regarder, et nous informe qu'il y a des articles similaires moins chers, en promotion en face ou dans une boutique située à 300 mètres de là…Les applications sont infinies. C'est ça, le but des Google glasses, nous amener à nous rendre dans des enseignes réelles, pour récupérer une commission au passage.
ions suscitées par la rencontre avec des porteurs de Google glasses sont encore trop méconnues. Je ne sais pas moi-même comment je réagirais. Peut-être demanderais-je au journaliste qui m'interroge de les enlever avant de commencer. Mais ce qui fait bien plus peur, c'est le projet de lentilles connectées, qui arriveront de toute façon un jour.
Au final, quelle est la société rêvée de Google ? Les Google glasses y jouent-elles un rôle central ?
Si on veut comprendre Google, il faut savoir que c'est pour l'essentiel une agence de vente de publicité. Google, via les mots-clés, est là pour vendre de la publicité, et rien d'autre. Avec les Google glasses, on peut imaginer que l'appareil nous indiquera différentes adresses en fonction de ce que nous recherchons, où se trouvent les prix les plus bas… Ou encore, un système de reconnaissance pourrait identifier le flanc que nous sommes en train de regarder, pour nous informer qu'il y en a de moins chers en face… Les applications sont infinies. C'est ça, le but des Google glasses, nous amener à nous rendre dans des enseignes réelles, pour récupérer une commission au passage.